En réponse à une question d'El Watan de savoir si le gouvernement a décidé quelque chose quant à une éventuelle évacuation des casernes qui occupent les villes, Noureddine Yazid Zerhouni a répondu par cette phrase laconique : « Oui, nous y réfléchissons. » C'était avant-hier, en fin d'après-midi, à l'occasion de l'inauguration du séminaire international sur la réhabilitation et la requalification du patrimoine bâti, organisé conjointement par l'université et la wilaya de Constantine. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui avait limité le nombre des villes concernées par ce problème à quatre, à savoir Constantine, Batna, Béjaïa et Oran, avait auparavant, lors de son intervention, souligné la nécessité de l'implication des universitaires pour apporter soutien et savoir aux pouvoirs publics dans la résolution des problèmes urbanistiques nés des nouveaux besoins de la population et les défis imposés par le temps présent, à l'image de la limitation des ressources énergétiques. A Constantine où le problème du cadre bâti se pose avec acuité, l'espace occupé actuellement par les casernes de l'ANP, au nombre de 5, est très important relativement à l'étendue éclatée et accidentée de la ville, notamment son centre. La récupération de ces espaces pour l'usage civil pourrait constituer une solution majeure à la problématique urbanistique.