Présenté à la hussarde devant un groupe d'élus ramenés à la dernière minute, le plan de circulation de la ville de Mostaganem semble voué à une mort certaine. D'après des échos recueillis auprès de quelques élus, le projet présenté par le bureau d'études n'aura pas retenu l'attention de nombre d‘entre eux. Ces derniers projettent de ne pas approuver ce plan lors de sa présentation à la délibération de l'APC. Outre quelques incohérences, comme l'autorisation de stationnement sur la double voie de l'avenue Hocine Hammadou, le plan de circulation n'aura pas retenu l'attention des élus dont certains auront quitté la salle où se faisait la présentation. Selon nos sources, ils ne seront que cinq élus à avoir assisté à la présentation. Alors que la ville étouffe sous les vagues de véhicules qui convergent sans interruption vers le centre ville, qui sert de lieu de transit ininterrompu, l'aménagement d'un plan de circulation était souhaité par la population. Confiée au métro d'Alger, l'étude aurait été livrée depuis plusieurs mois sans que son approbation par les élus ne soit programmée jusqu'à ce début du mois de juin, soit à quelques jours du démarrage de l'arrivée en masse des vacanciers, dont le nombre sans cesse croissant ne fait qu'augmenter l'intensité du trafic et compliquer davantage la vie des habitants qui n'ont plus que le vendredi pour respirer un peu. Le projet que d'aucuns auront dores et déjà condamné, aurait été estimé à 500 millions de Cts. Une somme rondelette qui sera prélevée sur l'argent du contribuable sans que ce dernier ne puisse donner son avis. Car, malgré une activité amoindrie, l'embryon de société civile qui continue de survivre mérite d'être associé à l'évaluation de cette opération qui concerne les citoyens en premier lieu. Beaucoup de Mostaganémois ne comprennent pas cette mise à l'écart.