Une séance de travail sur la mise à niveau des petites et moyennes entreprises dans l'application des dispositifs de l'emploi s'est tenue, hier, au siège de l'APC d'Arzew, en présence des responsables locaux de la Daïra, des représentants de la société civile, de l'Association pour la Promotion de la jeunesse, d'une représentante de la Chambre de l'Artisanat et des métiers d'Oran ainsi qu'une dizaine de jeunes porteurs de projets. « La mise à niveau est un programme national qui s'inscrit dans le cadre de la mondialisation de l'économie. A cet effet, l'Etat a débloqué une enveloppe d'un milliard de dinars pour l'encadrement des jeunes promoteurs. Une tâche qui a été confiée au BNT (bureau national du travail). Actuellement, pas moins de 120 PME ont adhéré à ce programme, dont 25 du BTHP », signale M. Khaldoun. Notons que cette sortie et la cinquième du genre à l'échelle de la wilaya après les communes de Aïn Turk, Béthioua, Es-sénia et Boutlélis. Le même interlocuteur a parlé de la création des annexes au niveau de la daïra d'Arzew pour éviter aux jeunes le déplacement jusqu'à Oran pour déposer leurs dossiers. D'ailleurs, des pépinières d'accompagnement et des centres de facilitation sont ouverts aux jeunes dans les deux quartiers de Miramar et de Boulanger, pour s'occuper des porteurs de projets innovants. Le nombre de jeunes placés dans ces pépinières s'élève à 22. Ces nouveaux centres d'accueil sont créés spécialement pour les jeunes qui n'ont pas les moyens financiers leur permettant de louer des sièges pour abriter leurs projets jugés éligibles par la commission ad hoc. M. Haddou, directeur de la CNAC (Caisse Nationale d'Assurance Chômage) a rappelé que 32 porteurs de projets, dont la moyenne d'âge varie entre 45 et 50 ans, ont été formés par les institutions spécialisées, comme le CFPA et le BIT (Bureau International du Travail), afin qu'ils puissent réaliser et gérer leurs entreprises. A défaut de certificat de qualification, tous les promoteurs sont orientés automatiquement vers le CFPA pour se soumettre au test de la qualification. « Un centre de documentation à été mis à la disposition de ces futurs investisseurs pour les adapter à l'idée du projet durant la période de la formation fixée pour une semaine », indique-t-il. Le représentant de l'ANGEM (Agence Nationale de la gestion des micros crédits) a signalé que la valeur financière de l'aide accordée aux projets proposés par les femmes au foyer est de 30 000 Da, bien que le montant alloué aux autres micros entreprises peut aller jusqu'à 50 000 Da. De son côté, le représentant de l'Institut National des Technologies Maritimes a indiqué que son institution a pu former, jusqu'à ce jour, une moyenne de 320 jeunes dans le domaine de la pêche. Cette formation, qui s'étale sur une période de 45 jours, a été initiée à travers plusieurs zones côtières de la wilaya d'Oran, comme Cap Blanc, Kristel et Gdyel, dans le cadre d'une convention pilote entre l'ANSEJ et les APC concernées. Notons que la wilaya d'Oran compte 15 200 petites et moyennes entreprises en activité. Ces dernières ont généré plus de 220 000 postes d'emploi. Plus de 29% des unités de petites et moyennes industries se trouvent concentrées sur le tissu urbain, 48% au niveau de la zone industrielle d'Oran et 23% dans la zone d'Arzew.