Des acquéreurs qui ont postulé pour des logements de l'Agence d'Oran de l'AADL, dans le cadre d'un programme d'habitat 2001-2002, sont totalement désorientés et inquiets sur le sort qui est réservé à leurs demandes qui ont été déposées depuis 7 ans déjà. Ils ne savent plus à quel saint se vouer. « C'est véritablement la galère, un vrai parcours du combattant entre les directions de l'AADL et de la CNEP–Banque », a lancé mardi Moussa, un futur acquéreur. Ces acquéreurs participent deux fois par semaine et depuis deux mois, les dimanches et mardis, à un rassemblement de protestation sur la place située à côté de la direction régionale de l'AADL, sise à l'USTO. Les acquéreurs interpellent cette semaine les responsables de l'agence et ceux de la CNEP–Banque pour leur fournir des explications concernant leur situation vis à vis de ces deux organismes et sur le sort de leurs dossiers, pour ce qui est des nouveaux sites d'habitats des 733 et de 1 250 logements de Haï Sabbah et des 250 autres de Misserghin. Ces acquéreurs, qui envisagent d'organiser une rencontre avec la presse, ont peur d'être pris de vitesse et exclus des prochaines attributions des logements de ce programme, prévues dans le courant du mois de juillet, sachant que leurs demandes ont été transmises en 2005 à la suite d'une convention signée avec la CNEP- Banque, qui est avant tout un organise commercial. Cette situation inquiète énormément les postulants à ce type de logements qui sont pourtant achevés, a déclaré un retraité. Celui-ci avait postulé au programme de l'AADL de 2001-2002. « A présent, je dois quitter mon logement de fonction dans le courant du mois prochain », a-t-il lancé tout en rappelant qu'il avait mis toutes ses économies, depuis 2001, dans ce logement.