C'est au bout d'une AGE houleuse qui aura duré près de cinq heures, perturbée par d'incessantes coupures de courant, que les Mocistes ont pu élire leur nouveau président, en la personne de Abdelwahab Benkahoul, ancien philatéliste. Les travaux de l'assemblée furent perturbés, dès l'annonce par la DJS de son refus de valider la candidature de Madani, jugée non réglementaire, puisque la personne en question n'est pas membre de l'AG, même si c'est l'un des plus importants bailleurs de fonds du club. Une ineptie de taille, surtout que des membres de cette même AG n'ont jamais mis la main à la poche. Ensuite, la validation de la candidature de Benkahoul, qui a déposé son dossier hors délai, fut soumise à l'assemblée et approuvée par les membres. L'AGE avait désormais deux candidats au lieu d'un, qui était le Dr Aït Chaâlal. Le verdict des urnes fut favorable à Benkahoul avec 50 voix contre 37 pour Aït Chaâlal, ce qui n'a pas été du goût des partisans de son adversaire, constitués de nombreux bailleurs de fonds et hommes d'influence au MOC. Des personnes qui font la pluie et le beau temps au sein du club, et qui se sont démasqués lors de cette AGE, car ils se sont montrés hostiles à toute idée de partage du « pouvoir ». Conscient du danger de cette division, Benkahoul, extrêmement déçu par l'attitude de son adversaire et de ses compagnons, démissionnera sur-le-champ et les priera de présider aux destinées du club. Chose refusée par l'assemblée, qui lui demanda de ne pas abandonner le club et de constituer un bureau composé de membres intègres et capables de l'aider dans sa tâche. Ce qui fut fait avec la nomination de Fellahi, Gueraïche, Madani et Merdaci.