L'oued traversant latéralement la commune d'Aït Yahia Moussa continue de subir énormément de dégâts en raison de l'extraction sauvage de sable. En effet, des quantités importantes sont extraites quotidiennement de ce cours d'eau sans que cela puisse inquiéter les autorités locales qui ne tirent pourtant de ce pillage aucun dividende. Ce ne sontpas les jeunes désœuvrés qui ont recouru à ce travail pénible qui préoccupe, mais la situation s'est aggravée depuis qu'on assiste à la mobilisation de gros moyens d'extraction tels les engins de travaux publics. Cependant, la demande de ce matériau, indispensable aux travaux de construction, qui ne cesse de croître, suite au dispositif d'habitat rural dont des centaines de citoyens ont bénéficié dans cette région. De ce fait, des opportunistes, sans scrupules et disposant de moyens d'acheminement ont érigé des montagnes de sable en vue de le stocker pour le revendre aussitôt. Profitant de l'absence de contrôle visant à règlementer l'extraction de sable dans cet oued de façon à minimiser les conséquences, des entreprises de travaux publics n'hésitent pas à se procurer sans autorisation de ce fameux produit pour les besoins de leurs travaux. Selon des informations recueillies auprès de ces jeunes ramasseurs de sable, il s'agit surtout des entreprises chargées du revêtement des chemins et celles travaillant dans le secteur du bâtiment. En conséquence, le cours d'eau ne cesse de s'engouffrer davantage en portant atteinte également à la nappe phréatique. Cela sans parler des mares qui se forment ici et là et des maladies que peuvent provoquer ces eaux stagnantes. Mais le plus préoccupant c'est l'état dans lequel se trouve actuellement le pont qui relie la RN25 au CW152, qui risque à tout moment de s'effondrer à cause justement de ce pillage de sable.