« De la pluie qui tombe en plein cours sur les têtes des étudiants assis sur des chaises cassées, quand ils ne restent pas carrément dehors faute de places dans les amphithéâtres obscures qui abritent plus de 340 étudiants au lieu de 180... », Amine, délégué des étudiants, ne trouve pas facilement les mots pour s'exprimer. Ce jeune qualifie les conditions des étudiants de l'Institut des sciences de la communication d'Oran « des plus déplorables. » Construits pourtant il a à peine 5 ans, les amphithéâtres et autres salles de cours que compte ce campus universitaire continuent d'alimenter la colère des étudiants. « Par delà l'amélioration des conditions pédagogiques », les étudiants ne demandent « pourtant rien d'autre qu'un minimum d'entretien pour que ces amphithéâtres soient moins sombres et plus décents. » Un délégué affilié à l'UGEL révèle que, l'an dernier, s'est profilée une solution provisoire : une convention signée entre cet institut et le département des sciences économiques. Le second a ainsi mis à la disposition du premier un amphithéâtre. Solution qui « n'a malheureusement pas été reconduite cette année », se plaint ce délégué. En tout état de cause, les étudiants se réuniront aujourd'hui en assemblée générale pour dégager une plate-forme de revendications appelée à atterrir sur les bureaux de la tutelle.