Il semble que l'époque ne soit pas favorable aux étudiants. Ainsi, selon des étudiantes en première année de droit à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, les étudiants de première année suivent les cours...debout. Les amphithéâtres Mouloud-Ramli et Mouloud-Feraoun de la faculté de droit de Boukhalfa n'offrent aucune commodité aux étudiants qui sont obligés de suivre les cours debout. Certains étudiants utilisent les chaises des autres salles de cours, mais celles-ci ne suffisent pas et des étudiantes affirment suivre les cours soit debout, soit assises sur les marches des escaliers. Des étudiants sont obligés selon certains d'entre eux, d'arriver sur les lieux tôt le matin afin de pouvoir réserver la place pour le cours. Par ailleurs, des étudiantes de Maâtkas, une daïra distante du chef-lieu de wilaya de 20 km, sont, et jusqu'à l'heure actuelle, sans chambre car la Douh estime qu'elles résident très près de Tizi Ouzou. Quand on connaît la région de Maâtkas dont la grappe de villages est éloignée du chef-lieu de daïra, le seul point desservi par le transport universitaire, d'au moins une dizaine de kilomètres comme Berkoukas, Ighil Aouène et Tizi T'zougert et Takheribt, on comprend que les filles sont prêtes à abandonner leurs études. II y a urgence à régler ce véritable problème.