Les membres de l'association des 168 logements AADL de Bouira ont exposé, dernièrement, dans un document parvenu à notre rédaction, la situation à laquelle ils font face après plusieurs années d'attente. Les bénéficiaires qui se disent outrés par le traitement qui leur a été réservé, s'étonnent du retard enregistré dans la réalisation des 300 logements entamés en 2003. A noter que le projet est réparti en deux lots. Le premier, comptant 132 logements, est implanté au niveau de la rue Aïgoune Ali dont les travaux sont achevés. Mais, l'association des bénéficiaires conteste la distribution effectuée en l'absence de transparence. Le document en notre possession fait état, par ailleurs, d'un autre quota de 168 logements demeurant, à ce jour, en chantier, alors que le délai de réalisation était fixé préalablement à 6 mois. « Malgré que l'AADL nous a promis que les travaux seront achevés dans un délai ne dépassant pas les 6 mois après la distribution du premier quota, l'opération est toujours en chantier et nous nous retrouvons ainsi privés de nos logements », soulignent les membres de l'association. Les acquéreurs précisent qu'ils se sont acquittés de tous leurs engagements vis-à-vis de l'agence. A ce titre, les protestataires déclarent : « Nous avons payé la première tranche en décembre 2003. » Face à cette situation, le retard dans l'exécution des travaux n'a pas manqué de pénaliser les bénéficiaires qui se retrouvent quasiment à la case départ. Par conséquent, les plaignants demandent l'intervention des pouvoirs publics pour le suivi des opérations. Des requêtes ont été ainsi adressées au wali, à Mme la secrétaire générale de la wilaya et au directeur de l'agence AADL, sans qu'aucune réponse ne parvienne aux plaignants pour les soulager, précise le document.