La clinique de la cité Emir Abdelkader, située à proximité de la rue des Frères Sefsouf et la rue Youcef Terki, présente les signes d'un important glissement de terrain. Des fissures apparentes commencent à prendre de l'ampleur depuis quelques mois sur les murs intérieurs de la bâtisse, construite au début des années 1980, sur un seul niveau qui comprend des services de soins pour hommes et femmes. Selon des travailleurs que nous avons interrogés, le phénomène dure déjà depuis deux ans, mais apparemment rien n'a été fait pour y remédier. A l'intérieur, certains murs lézardés commencent à se détacher des cadres des portes et des fenêtres, notamment du côté du service de vaccination, situé à l'extrémité nord de la clinique qui semble être le plus endommagé. Outre l'état de dégradation remarqué dans les salles d'attente, la clinique de la cité Emir Abdelkader, qui n'a pas bénéficié des moindres travaux de réhabilitation, n'offre plus un cadre d'accueil agréable pour les patients, alors que le personnel soignant exerce dans des conditions peu commodes. Ceci se passe dans une structure sanitaire appelée à assurer des soins à une importante population habitant les quartiers populaires de Oued El Had et Halbedel, dans le secteur de Bab El Kantara. L'on nous a même signalé que la clinique est toujours dépourvue d'appareils d'examen radiologique et autres équipements de chirurgie dentaire.