Beaucoup pensent que le phénomène a été provoqué par les fuites d'eau. Le phénomène du glissement de terrain a été au centre des débats lors d'une réunion organisée par les animateurs de l'association du 20-Août, en présence du directeur de l'environnement et de l'assainissement. La question relative au danger qui menace deux édifices situés à proximité du CEM Abdelmoumen a été soulevée avec beaucoup d'intérêt. Lors des débats, les membres de l'association se sont interrogés sur l'origine du problème. Beaucoup pensent que le phénomène a été provoqué par les fuites d'eau, dont certaines existent depuis plus de cinq années. D'autres croient que le danger provient d'un mouvement de terrain. Intervenant dans ce sens, le directeur a souligné, à l'intention de l'assistance, que le problème a déjà fait l'objet d'une étude d'expertise par un bureau spécialisé, au même titre que ceux du boulevard Belouizdad et de la mosquée El Emir Abd El Kader. D'ailleurs, concernant la mosquée, la cité du 20-Août et la cité Filali, il a été relevé que l'épicentre du glissement a été situé, selon le rapport d'expertise, au niveau de Nahas Nabil. L'on croit savoir qu'il s'agit d'une fissure entre deux plaques. Celle-ci, a-t-on souligné, a fait l'objet d'une opération où l'on a utilisé du béton pour combler le vide provoqué. Mais cela, selon certains spécialistes, ne règle pas le problème du glissement constaté au niveau des édifices de la cité du 20-Août. De nombreux habitants savent que le glissement qui menace leur cité a été engendré par le tremblement de terre survenu durant les années 80, où l'on a aussitôt constaté le décalage d'un édifice et des fissures apparentes. Par conséquent, il est temps de passer à l'action avant l'irréparable, surtout quand on sait que la ville de Constantine est située dans une zone sismique.