Le problème du vieux bâti ressurgit à Constantine, notamment à l'approche de l'hiver où beaucoup d'immeubles risquent de s'effondrer sous l'action conjuguée du glissement de terrain et des infiltrations d'eaux de pluie. C'est particulièrement le cas d'un immeuble et de plusieurs villas, situés à la rue Ahmed Ghomri au niveau de la cité des Combattants, juste à proximité de la mosquée Echouhada. Selon les habitants du quartier, la Protection civile a fait une reconnaissance des lieux, il y a plusieurs années, et a conclu au risque réel d'effondrement de ces habitations. Selon le constat fait par les mêmes services, de larges fissures étaient visibles sur les murs avec une inclinaison importante de trois murs de soutènement et une déformation du plancher, pratiquement au niveau de tous les étages de l'immeuble. Le phénomène, qui remonte, affirment les riverains, à une dizaine d'années, s'est accentué récemment, risquant, a tout moment, d'évoluer d'une manière dramatique. Au niveau de la cité des Combattants, la quasi-totalité du bâti date de l'époque coloniale et, fait notable, n'a pas encore fait l'objet de travaux de réhabilitation ou autre confortement. Faudrait-il attendre que l'une de ces habitations s'effondre pour prendre les mesures qui s'imposent ?