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Le bordj turc de Boghni attend son classement
Patrimoine culturel à Tizi Ouzou
Publié dans El Watan le 23 - 06 - 2008

Le bordj turc de Boghni n'est pas encore classé patrimoine culturel national. Le diagnostic de son état actuel s'avère alarmant en ce sens que certaines parties ont complètement disparu. Par conséquent, le délabrement du site qui s'étale sur une superficie d'un hectare incite à l'urgence.
Pour ce faire, l'intervention nécessite des moyens techniques et une enveloppe budgétaire considérable. Le bordj qui se situe à Azaghar-ouest sur une élévation de 500 m d'altitude, revêt un intérêt sur le plan archéologique, historique et architectural. Le projet de sa restauration est une procédure prometteuse dans la mesure où il vise la valorisation et le prolongement de la durée de sa vie. A ce titre, cette procédure permet de stopper la dégradation, de récupérer l'aspect architectural de ce monument et de le mettre à la disposition des chercheurs.
L'édifice est l'une des plus importantes forteresses implantées par les Turcs en Kabylie. Ce monument, qui servait autrefois d'entrepôt pour les graines et les animaux provenant des impôts imposés à la population, permet de rendre compte de la réalité historique qui caractérise le passé de cette région. Le projet de sa restauration et de son inscription afin d'obtenir sa protection juridique est dans le programme de la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou.
Cependant, la réalisation de ce projet se confrontera à de nombreuses difficultés, à savoir l'indisponibilité de matériaux construction due à la destruction presque totale de cette forteresse. Les restaurateurs dans ce cas se trouveront dans l'obligation de recourir aux artisans, qui se raréfient de nos jours, pour la fabrication de ces matériaux notamment la brique pleine et les tuiles.
De plus, actuellement le bordj est devenu une propriété privée. La présence des habitants peut soulever des problèmes dans le cas où ces familles s'opposeront à ce projet de restauration, d'autant plus que de nouvelles bâtisses ont été construites à l'intérieur de ce fort. En effet, si le but de la restauration des monuments est de garder les traces de leur histoire, de leur usage ou des changements subis au cours du temps, les conditions caractérisant le bordj turc de Boghni actuellement ne permettent pas la réalisation de ces objectifs.
L'historique
En début de XVIIIe siècle : Construction du bordj de Boghni par Ali Khodja.
1754 : le soulèvement de la confédération des Iflisen Umlil et celle de la caïdat de Boghni (Guechetoula, Ath Sedka, Abdelmoumène et une partie de Maâtkas) contre le pouvoir turc.
Le 16 juillet 1756, la destruction du fort, l'assassinat du caïd Ahmed et la chasse des Turcs de cette garnison par les Kabyles. 1774 : la création de la confrérie Rahmania par Sidi M'hamed Ben Abderrahman à Ath Smaïl, la reconstruction et le réinvestissement de la forteresse pendant cette période relativement moins agitée. 1818 : l'attaque de la garnison turque par les Iguechetoulene ( Ath Smaïl) et les Ath Sedka et l'intervention des mourabouts pour sauver le bordj.1823 : La signature d'un accord entre le bey et les Kabyles, et l'autorisation du rétablissement du bordj de Boghni.


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