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Accélération dans les procédures de privatisation
Hôtels à vendre
Publié dans El Watan le 13 - 12 - 2004

Avant même que la réunion décisive de la Fédération nationale des travailleurs du tourisme et du commerce (FNTTC), qui devra se pencher sur le lancinant dossier des privatisations des établissements hôteliers et commerciaux, ne se tienne les 18 et 19 décembre à Constantine, le Syndicat national de l'Entreprise de gestion touristique du centre du pays (SNEGTC) annonce d'ores et déjà la couleur : pas de privatisation sans l'accord du partenaire social.
« Les travailleurs sont inquiets depuis que le gouvernement a relancé le processus des privatisations. Ils s'étonnent ainsi de l'entreprise de l'Exécutif ayant déjà mis sur la liste des entreprises à privatiser près de 25 établissements hôteliers. La situation commence, pourtant, à s'améliorer dans notre secteur. Les chiffres d'affaires des hôtels augmentent d'année en année. Par exemple, l'hôtel Sofitel fait une recette de 100 millions de dinars par mois, parfois cela atteint les 14 milliards (en été). » Pourquoi, donc, veut-on vendre ces établissements fiables et rentables ? », s'est interrogé, hier, Mohamed Azzira, secrétaire général du SNEGTC. Lors d'une réunion qui a regroupé les différentes sections syndicales du Centre, M. Azzira n'y est pas allé de main-morte pour dénoncer la manière avec laquelle les privatisations ont été décidées. « Le gouvernement propose à la vente près de 1200 entreprises touristiques et commerciales. Cette décision est unilatérale, elle n'émane pas d'un consensus. Le partenaire social n'a été invité au dialogue qu'après l'engagement du processus. Comment peut-on accepter de s'asseoir autour de la même table et de dialoguer, alors que nos entreprises sont déjà suggérées à la vente et n'attendent que preneur ? Dialoguer sur quoi ? », a-t-il soulevé. Le SNEGTC, qui a remis hier son rapport à la fédération nationale, qualifie la démarche actuelle du gouvernement d'« aléatoire ». « Nous demandons qu'on soit associé à tout le processus de son début jusqu'à sa fin, étape par étape. Nous exigeons également que ce soit fait cas par cas. Nous n'accepterons aucune privatisation à laquelle nous n'aurions pas participé. C'est-à-dire, notre participation devra être active dans le choix de la formule, l'établissement du bilan, le sort des travailleurs, les conditions de vente... Nous refusons d'être un simple relais qui lui (le gouvernement) permettra de faire passer sa stratégie au détriment des travailleurs que nous représentons. Telle est la volonté de notre base que nous allons défendre bec et ongles », clamera-t-il avec énergie. « S'il y a ceux qui s'intéressent à l'investissement dans le secteur touristique, le champ est libre. Pour nous, il y a entre les deux secteurs, public et privé, une relation de complémentarité. Mais nous nous battrons corps et âme pour stopper toute initiative visant à ruiner le secteur public pour le céder ensuite aux privés », a-t-il ajouté. M. Azzira a mis en exergue, en outre, l'absence de « planification ». « Ce qui nous inquiète le plus, c'est le manque de visibilité et l'absence de stratégie. Maintenant, s'ils veulent privatiser ces entreprises pour seulement répondre aux vœux d'une certaine caste au pouvoir qui veut les reprendre, qu'ils aient le courage de le dire publiquement et clairement », a-t-il fulminé. Rabah Brahmia, secrétaire général de la FNTTC, s'est, de son côté, foncièrement opposé au processus des privatisations en cours. « Les entreprises publiques appartiennent au peuple algérien. S'ils veulent les vendre, ils doivent d'abord avoir son accord. Qu'ils fassent un référendum aussi sur les privatisations », a-t-il indiqué. Selon lui, la FNTTC s'y opposera, advienne que pourra ! Dans le rapport transmis à la FNTTC, le SNEGTC a demandé à ce qu'on gèle l'appel d'offres de vente des 25 établissements hôteliers et qu'on entame, par ailleurs, des discussions sérieuses afin de dégager la formule à adopter dans le processus des privatisations. M. Azzira a également parlé d'une liste de 19 autres établissements, en sus des 25 déjà proposés à la vente, qui est en cours de préparation au niveau gouvernemental. Cette vente pourra, selon lui, s'élargir à certaines autres « grosses pointures » de l'hôtellerie, tels le Saint-Georges et El Aurassi. 20% du capital de ce dernier (l'hôtel El Aurassi), déjà ouvert à hauteur de 20%, seront d'ailleurs cédés via la Bourse. Dans l'ancienne liste d'hôtels à privatiser, il y a au total 25 entreprises dont les Hammadites, Tala Guilef, Gourara, Forsane... La grande crainte manifestée par les syndicalistes est liée à la préservation des postes d'emploi. La crainte de ces syndicalistes ne serait que grande, d'autant plus qu'il y a des milliers de travailleurs qui risquent de perdre leur job. Rien qu'à l'EGT du Centre, on compte plus de 1500 travailleurs. Au niveau national, il y a plus de 6200 travailleurs.

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