Annoncé en grande pompe par les organisateurs, le chantre de la chanson hawzi ne sera, finalement, pas de la fête… La deuxième édition du Festival national du hawzi s'est ouverte mercredi, en début de soirée, au grand bassin, en présence de milliers de fans de ce style de musique, particulièrement des familles. Le la a été donné par deux interprètes du terroir, Kara Terki Zakia et hadj Kacem. L'assistance, composée de fins mélomanes, a été égayée par le rythme léger et entraînant. Des qacidates puisées dans les « reliques » de Ibn M'saïb et Bensahla. La soirée du jeudi a été marquée par l'entrée en compétition des troupes de Mazharia de Laghouat, El Kortobia de Tlemcen et de El Fen El Acil de Khemis Miliana. Vendredi, l'honneur est revenu à l'association El Maghdiria de Mascara et El Moutribia de Blida, deux troupes qui ont confirmé tout le bien qu'on pensait d'elle. Parallèlement, le réalisateur de la station d'Oran, Abdelatif M'Rah, a projeté à la maison de la culture un documentaire sur cheïkh Larbi Bensari, intitulé La mémoire du hawzi. Le même jour, cheïkh Mohamed Hamdi Hamdi a animé une conférence sur le thème « Le hawzi, un art dans sa plénitude ». Hier, le ton devait être donné par la lauréate de l'édition précédente, à savoir l'association Ahbab cheïkh Larbi Ben Sari (hawfi et hawzi) et celle de Nedroma de Driss El Achouri…