Le parc immobilier est pourtant en nette croissance, grâce à l'intensification de la construction du logement rural, dont le succès a été assez remarquable. Si les différents programmes relatifs au logement ont atteint un rythme convenable de construction, ce n'est pas le cas pour les 400 logements du FNPOS, dont une centaine ont été réalisés depuis 2002 mais, à ce jour, n'ont pas encore été livrés aux bénéficiaires. Pis encore, la construction de ce qui reste traverse une situation des plus déplorables. Ce grand retard est motivé par le fait que plusieurs anomalies ont été constatées de part et d'autre. A ce propos, aucune entente, ni compromis n'ont réconforté la direction du FNPOS, ni ses entrepreneurs et encore moins les bénéficiaires de ces logements, et ce, malgré plusieurs réunions tenues avec les responsables de la wilaya. Jeudi dernier, lors du conseil de wilaya où le logement a été à l'ordre du jour, le premier responsable de la wilaya a déclaré devant le représentant du FNPOS que cette scabreuse situation est inadmissible et qu'on doit lui trouver, dit-il, une solution dans les jours à venir. Lors de cette réunion, les chiffres avancés ont permis de constater que le parc immobilier est en nette croissance, grâce à l'intensification de la construction du logement rural, dont le succès a été assez remarquable. En effet, ce dernier a connu un tel engouement dans les zones rurales, que les autorités locales avaient demandé la reconversion en logements ruraux d'une partie du programme de logements sociaux participatifs encore à la traîne. Le plan de charge de la DLEP, relatif aux 11 972 logements ruraux à réaliser, regroupe 1 716 unités antérieurs au quinquennal, 6 000 du programme 2005-2009, 4 000 du programme des Hauts Plateaux et 256 LSP convertis en habitats ruraux. Manque de qualification En ce qui concerne le quinquennal, 2 333 logements ont été livrés, alors que 3 521 unités sont en cours de réalisation. Seuls 146 logement ne sont pas encore lancés. Quant au programme des Hauts Plateaux, 35 unités ont été livrées, 2 464 sont en cours de réalisation et 1 505 ne sont pas encore lancées. Notons par ailleurs que sur le programme 1999-2004, les logements ont été livrés dans leur quasi totalité. D'autre part, concernant les 1 000 logements sociaux lancés par l'OPGI, différentes barrières leur ont fait obstacle et ce, par le coût jugé exorbitant des principaux matériaux de construction, notamment le rond à béton dont le prix a subitement triplé, le manque de qualification des entreprises de réalisation locales et l'inefficacité des avis d'appels d'offres. Sur ces 1 000 logements du quinquennal, représentant 500 logements à Mecheria, 460 à Aïn Sefra et 40 à Naâma, 376 ont été livrés, 489 sont en cours de concrétisation et 135 unités sont à l'arrêt. L'OPGI aura à réaliser aussi 700 logements, un nouveau programme qui aspire à résoudre le problème de l'habitat précaire. Dans le cadre de la mise à niveau des cités urbaines, cet organisme s'est également consacré aux opérations d'aménagement dans les nouveaux lotissements et d'entretien du bâti existant. Dans ce même élan, la DUC s'est engagée, dans plusieurs communes, à prendre en charge la viabilisation de plusieurs quartiers. Ayant eu un aperçu sur l'état général des différents programmes de logements et pour appréhender la réalité sur un besoin qui occupe une place centrale dans tous les équilibres, le chef de l'exécutif a exhorté les institutions concernées d'accélérer la cadence des travaux et de travailler en étroite coordination afin d'éviter toute retombée négative.