Après Chakib Khelil, ministre de l'Energie et des Mines, qui a jugé la création d'un fonds souverain algérien d'« option valable », c'est au tour de Karim Djoudi, ministre des Finances, de s'inscrire dans le même sens. Cependant, avec des pas mesurés ! Pour lui, le fonds souverain, qui est un fonds d'Etat, est alimenté par un actif financier à risque. D'où le souci, laisse-t-il entendre, d'observer le maximum de prudence. « Il y a aujourd'hui un problème de visibilité en matière de transparence sur un certain nombre d'opérations sur les marchés internationaux. Toute opération économique nécessite une bonne évaluation », a-t-il argué. Pour rappel, le même ministre avait récemment exprimé ses réticences sur cette option.