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L'Algérie pourrait créer un fonds souverain dans 4 ou 5 ans
Le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, à France 24
Publié dans Le Maghreb le 28 - 06 - 2008


La création d'un fonds souverain est une option valable pour l'Algérie. Cette déclaration n'est ni celle d'un expert financier, ni d'un des fervents défenseurs des fonds souverains, lesquels sont montés au créneau depuis déjà quelques mois. Elle émane bien du ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. En effet, et dans un entretien à la chaîne de télévision France 24, qui a été diffusé hier soir, M. Khelil a estimé que l'Algérie pourrait se doter d'un fonds souverain dans 4 ou 5 ans pour financer des activités à l'extérieur du pays. Interrogé si à l'instar des pays du Golfe, l'Algérie allait opter pour la création de fonds souverains, le ministre a répondu qu'une telle démarche était une ''option valable'' mais a tenu à préciser, toutefois, que ''l'Algérie n'est pas comme les pays du Golfe car elle va avoir besoin de toutes ses ressources pour les investir à l'intérieur du pays". Il ajoutera, dans ce contexte, que l'Algérie a ''des possibilités d'investissements extraordinaires en Algérie. Nous avons un programme de 150 milliards de dollars d'investissements (ndlr: programmes de soutien à la relance économique et programmes complémentaires du Sud et des Hauts-Plateaux). Nous pensons que nous allons avoir besoin de toutes ces ressources à l'intérieur du pays''. Néanmoins, le ministre estime qu'''il est fort possible que dans quatre à cinq ans, nous aurons peut-être des possibilités de création de fonds souverains pour des activités à l'extérieur de l'Algérie''. Rejoignant certaines déclarations du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, estimera à ce propos, M. Khelil, que la création de cette catégorie de fonds de placement exigeait un profond examen : ''C'est une idée à laquelle il faut bien réfléchir car il faut avoir les moyens, les ressources humaines et faire éventuellement des partenariats pour essayer de décider où et comment investir, si on doit le faire à l'extérieur''. Il faut dire que ces dernières déclarations de Chakib Khelil constituent un net rebondissement dans la polémique ayant entouré l'idée de création d'un fonds souverain en Algérie, puisque c'est la première fois qu'un membre du staff gouvernemental se prononce en faveur de cette idée. Il est vrai que depuis quelques semaines, plusieurs experts financiers se sont prononcés en faveur de la création d'un fonds souverain alimenté par les réserves de change record dont dispose l'Algérie.Cette question est liée à la polémique de la gestion des 110 milliards de dollars de réserves de change. Celles-ci devraient augmenter de façon conséquente pour atteindre 200 milliards de dollars en 2010. Il faut dire que l'enjeu est de taille ! Beaucoup de voix se sont élevées il y a quelques mois contre le placement de ces réserves en bons du Trésor américain à cause, notamment, de la dévaluation du dollar et du fait que ces placements ne pouvaient en aucun cas apporter des dividendes importants. Certains experts sont même allés plus loin, en préconisant la création d'un fonds souverain pour rentabiliser cette manne financière. Lachemi Siagh a appelé, lors du 4e FIF d'Alger, à lancer à son tour un fonds souverain : "Si un fonds souverain algérien existait, aujourd'hui, il achèterait 10% de Société Générale et le savoir-faire bancaire de cette banque serait diffusé en Algérie autrement que par la cession de banques algériennes". Brahim Gacem estime, pour sa part, que les fonds souverains servent à pouvoir investir sur des projets stratégiques. "Oui, pourquoi pas. Il existe des opportunités actuellement qui sont intéressantes". L'ancien ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, a estimé de son côté que 20% desdites réserves de change suffiraient pour le lancement d'un fonds d'investissement souverain, soit près de 25 milliards de dollars. Cette option permettra de fructifier et d'optimiser l'utilisation de la cagnotte drainée ces dernières années par l'embellie financière due à l'appréciation des cours du pétrole sur le marché international, d'investir dans le marché interne et accompagner Sonatrach dans son internationalisation.Néanmoins, toute cette ferveur à défendre la création d'un fonds souverain en Algérie ne semble pas avoir fait bouger les convictions les autorités financières du pays d'un iota. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, avait déclaré en mai dernier que le fonds souverain n'était pas un moyen qui permettrait systématiquement de mieux gérer les réserves de change car il s'accompagne aussi d'''éléments de risques". A ce propos, il avait expliqué que la crise financière internationale générée par les crédits hypothécaires à haut risque (subprime), a touché directement ou indirectement les groupes bancaires internationaux, alors que "les fonds souverains s'orientent généralement vers des actifs à risques élevés". L'argentier du pays avait estimé que la création éventuelle d'un fonds souverain en Algérie nécessitait "une décision économique dont il faut évaluer l'opportunité", en ajoutant que les risques auxquels font face ces fonds ''doivent être appréciés" minutieusement.

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