L'APC de Chlef a adréssé récemment des mises en demeure aux propriétaires des terrains non clôturés au centre-ville et qui servent de dépotoirs aux riverains. Elle leur ordonne de se conformer rapidement à cet ultimatum en protégeant ou en utilisant ces « enclaves » pour les projets de construction envisagés, faute de quoi, elle se réserve le droit de récupérer ces poches foncières par le biais des services des Domaines. D'après un vice-président de l'APC en charge du dossier, cette décision a été rendue nécessaire par l'état lamentable dans lequel se trouvent une dizaine de terrains abandonnés depuis plusieurs années. « Non seulement ces derniers défigurent le paysage et l'environnement, mais en plus, ils sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert, où habitants et commerçants viennent jeter leurs déchets, malgré le passage des camions de nettoiement de l'APC », dira l'élu avec amertume, en précisant que cette situation est une atteinte caractérisée à la réglementation régissant l'urbanisme et la construction. Cette intervention ne vise, selon lui, qu'à changer le visage du centre-ville et lui redonner sa place d'antan en tant que vitrine et grand carrefour du Centre- ouest du pays. Dans ce cadre, il nous apprendra qu'une vaste opération d'embellissement et de nettoyage des lieux sera lancée incessamment. Malheureusement pour les rues et trottoirs en mauvais état, l'action ne devrait être engagée qu'après la rénovation du réseau d'AEP, dont le dossier, apprend-on, est en cours d'inscription au niveau du ministère des Ressources en eau.