Le litige qui perdure entre l'AADL et ses locataires de la cité 146 logements de Ali Mendjeli (cité AADL GECO) rebondit de plus belle puisque la justice vient de désigner, le 2 juillet dernier, un spécialiste pour effectuer une expertise des malfaçons et évaluer les dégâts venant remettre en question le contrat, établi auparavant entre l'AADL et ses locataires. Ce contrat stipule, en effet, que l'AADL est tenue d'offrir des prestations de service d'entretien et réparations, notamment de l'ascenseur, l'hygiène et l'alimentation électrique, ainsi que l'entretien des parties communes. La décision du tribunal a été prise après la première procédure judiciaire datant de septembre 2007, suite à laquelle ces locataires ont eu gain de cause, et une autre procédure, laquelle a fini au profit de l'agence AADL de Constantine. Le conflit est dû aux malfaçons constatées dans ces tours. Des malfaçons ayant engendré des infiltrations d'eau causant des dégâts à l'intérieur de certains appartements, notamment des moisissures qui empêchent certains locataires d'effectuer quelques aménagements à l'intérieur de leurs appartements. L'état de l'ascenseur, lequel se trouve à l'arrêt, est un handicap pour les locataires surtout ceux qui habitent les étages supérieurs, à savoir la tour A1, B1et C1, selon Benamamra Amir président de l'association Zouhour des locataires 146 logement. Ce dernier précise également que l'ensemble des locataires ont décidé de ne plus payer, ni les frais de loyer ni les frais de gestion des charges locatifs, estimés à 2 400 et 2 600 DA, pour cause, selon les habitants, que ces logements ne répondent pas au cahier des charges. Ces locataires réclament de l'AADL des dédommagements et la réparation du préjudice moral subi depuis qu'ils ont occupé les tours.