Les visites inopinées dans les boutiques et espaces de vente de produits alimentaires s'intensifient de jour en jour au niveau des quartiers de la ville et ce, depuis le début de la saison estivale. A titre de prévention, les agents de contrôle de la qualité relèvent toutes les contraventions relatives à la propreté et à la conformité des produits aux critères requis par la réglementation en vigueur. Après le recensement de quelques dizaines de surfaces et galeries d'alimentation générale, les services de la concurrence et des prix multiplient leurs visites d'inspection, souvent inopinées, au niveau des points de vente situés en particulier dans les quartiers populaires connus pour leurs pratiques contraires aux règles de l'hygiène d'après l'expérience des années précédentes. Pratiquement, ce sont les cités dites urbaines qui représentent le gros du problème d'insalubrité à cause de la forte population, à savoir la cité des 2004 Logements et le nouveau tissu de Laâmirate. Sans omettre les vieux quartiers d'El Baraka et d'El Merdja, entre autres, situés dans les extrémités issues de l'expansion urbanistique de la ville. Si le respect des conditions d'exercer le commerce a toujours été le souci majeur de l'administration locale durant les dernières semaines, la situation n'est pas forcément nette. D'abord, la nature de la saison estivale est d'habitude marquée par des échanges douteux ou défaillants en ce qui concerne la propreté et les conditions d'étalage des produits, surtout périssables. Les visiteurs et les vacanciers de tous bords exigent, en fait, un certain comportement du marchand, lequel n'est pas possible dans tous les cas. La chaleur fait que l'oubli et l'inattention, en plus de la confusion, est souvent de mise, surtout chez les personnes âgées ou malades. Les répercussions du facteur naturel ne sont pas à ignorer par les agents de contrôle qui parlent aussi de la disparité des erreurs professionnelles entre le milieu urbain et celui des agglomérations rurales. On cite à ce propos les vols perpétrés par les chômeurs ou les délinquants. Ce phénomène est habituel à cause de l'abus de confiance enregistré entre les proches, les voisins ou les associés dans la même surface, que ce soit à Raïs ou près de Dehimat. Cela ne relève plus des caprices de l'été, si l'on tient compte des plaintes qui ont été auparavant déposées ça et là à travers les espaces de commerce de la circonscription. Les instances locales, chargées de la répression de toute pratique contraire au code de commerce, affirment la mise en œuvre, en toute rigueur, des dispositions inhérentes à ce domaine. Les services de contrôle et de répression de fraude font remarquer que si leurs descentes lors des derniers jours au niveau de la place des commerces n'ont pas été récompensées de prise de sévères mesures disciplinaires, c'est parce que les agents n'ont pas constaté sur le terrain des anomalies de quelle nature qui soit ; ce qui augure bien la bonne conduite des commerçants, à la lumière des orientations faites à leur adresse à l'issue des journées de sensibilisation organisées récemment par la section locale de l'Union des commerçants.