Si l'on considère les actions menées dans le cadre du dispositif mis en place en matière de prévention contre les maladies à transmission hydrique, l'on constate que la situation semble bien maîtrisée, que tous les moyens humains et matériels sont mobilisés et que la stratégie de lutte est devenue quasi habituelle. Le bilan des activités du premier trimestre 2009 fait état de 484 prélèvements d'eau pour des analyses de chlore et 428 pour analyses bactériologiques. Les services concernés ont procédé aussi à la javellisation et la pose de briques poreuses au niveau de 26 puits domestiques ainsi que le chaulage et la désinfection d'une dizaine de réservoirs destinés à l'emmagasinage de l'eau. Plusieurs opérations de désinsectisation et de lutte anti larvaire ont été effectuées au niveau des zones jugées sensibles : rejets, caves, oueds et plus particulièrement « Oued Ghazaouana » qui constitue un véritable réceptacle de toutes sortes de déchets et surtout des eaux usées des quartiers Est de la ville. Sur les 109 interventions inopinées effectuées au niveau des établissements recevant le public (cafés, restaurants, fast-foods, douches publiques), 30 ont fait l'objet d'une mise en demeure. Les actions entreprises dans le cadre dudit dispositif ont concerné aussi l'incinération de plusieurs décharges sauvages qui présentent des risques potentiels pour l'environnement et la santé. A l'approche de la saison estivale, compte tenu de la hausse de la température qui nécessite un contrôle régulier et rigoureux de la qualité de l'eau, de l'environnement et des produits alimentaires périssables, le comité de daïra de lutte contre les maladies à transmission hydrique a pris de nouvelles mesures préventives susceptibles d'écarter tout risque de maladie d'origine alimentaire et hydrique.