Kouba attend avec confiance le verdict du tribunal arbitral sportif (TAS), sollicité par le RCK pour statuer sur l'affaire Khelidi « très mal enrobée par les structures du football (FAF-LNF) et qui a débouché sur un déni de droit que la famille sportive koubéenne regrette et dénonce fermement », souligne un ancien dirigeant. Depuis, Kouba s'est rangée derrière l'administration du club avec, à sa tête, Omar Rebrab et le vice-président, Kamel Oughlis, qui n'ont ménagé aucun effort pour que le RCK soit rétabli dans ses droits « bafoués par les structures du football, celles-là mêmes qui sont censées défendre la réglementation et le droit des clubs », martèle un ancien arbitre fédéral « écœuré par le clientélisme et la méprise des règlements dont font preuve ceux qui ont conduit le football dans l'impasse où il se trouve ». Selon des indiscrétions recueillies de bonnes sources, « les responsables de la mort programmée du RCK et, par ricochet, l'éjection de Omar Rebrab du football, tentent de faire pression sur le TAS pour avaliser leur scandaleuse décision. Leur décision de “punir“ le RCK repose sur l'arbitraire et la politique des copains », estiment des supporters rencontrés dans un salon au centre-ville. Les Koubéens affichent une confiance absolue envers le TAS. On apprend que ce dernier a demandé à la LNF de lui remettre le dossier. Un vieux briscard koubéen affirme : « Le TAS va vite se rendre compte que la LNF et la FAF ont ''expédié'' le dossier sans l'avoir étudié. Les circonstances dans lesquelles a été rendu le premier verdict de la LNF ont édifié l'opinion sportive sur les pratiques qui ont cours dans le football algérien. Chaque jour apporte son ''lot'' de surprises désagréables sans que les responsables de ces deux structures prennent la décision qu'il faut : remettre le tablier et rentrer chez-eux. » Il est bon de souligner que dans sa requête, le club de Kouba a mis en exergue les multiples erreurs commises par les responsables de la FAF et la LNF, plus particulièrement la fausse application de l'article 97, alinéa b « qui ne cadre nullement avec le cas en question ». M. Seddiki (président de la CRQ ) a donné une piètre image du football qu'il représente au niveau de la LNF et de sa ligue. Que dire alors du cabinet noir qui a la haute main sur le football et qui n'a fait que fermer les yeux sur les scandales qui ont secoué la discipline depuis des mois ? s'interroge un autre dirigeant. Le mot de la fin est pour ce libraire de la place : « Kouba ne mérite pas le sort que lui ont réservé la Fédération et la Ligue nationale. On attend avec confiance le verdict du TAS. » C'est le sentiment général à Kouba qui, malgré les vicissitudes du temps et les trahisons des hommes, garde confiance en l'avenir.