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La police enquête à la clinique El Anouar
Suite au décès d'un bébé
Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2008

Les services de police ont déclenché une enquête au niveau de la clinique d'ophtalmologie El Anouar, située au plateau du Mansourah, à la suite de plaintes déposées par plusieurs personnes s'étant fait traiter dans cette structure sanitaire du secteur privé.
L'une des victimes, apprend-on de sources sûres, sera entendue, aujourd'hui, par le procureur de la République, près le tribunal de Ziadia. En très peu de temps, et rien que pour le mois de juin dernier, apprend-on auprès des victimes, 3 personnes ont déposé plainte contre le directeur de la clinique et certains médecins, les accusant de leur avoir « causé un handicap à vie, allant jusqu'à la perte de la vue, suite à des opérations chirurgicales simples sur des cataractes ». Ces mêmes victimes, dont la vie est devenue un cauchemar, interpellent vivement le ministre de la Santé afin d'arrêter, selon leurs propos, « ces massacres contre les malades », et ouvrir une enquête pour déterminer les causes exactes de cet état de choses.
Le décès, dans des conditions peu claires, du bébé Mohamed-Takieddine Askouri, âgé de 7 mois, le 29 juin dernier, est la goutte qui fera déborder le vase, encourageant les autres victimes à sortir de leur silence. En effet, Zouleïkha Chelghoum, 72 ans, qui souffrait d'une cataracte bilatérale, a perdu son œil droit, à la suite de l'intervention effectuée à ladite clinique, au mois de juin dernier. « C'est lors d'un bref passage au service d'ophtalmologie du CHU, où je me suis rendue en urgence, vu l'état détérioré dans lequel je me suis retrouvée après l'intervention, que j'ai appris par le médecin de garde, la pire des nouvelles : on m'a ôté l'oeil sans demander ni mon avis, ni celui de ma famille », dira avec peine, Z. Chelghoum. Quant à Hadda Kechoud, âgée de 55 ans, hospitalisée à El Anouar, à la même période, pour une cataracte, elle se verra ôter, prochainement, l'œil gauche à la suite d'une inflammation, qui aurait été « causée par l'acte chirurgical effectué à la clinique », selon les propos de sa fille. De son côté, le père du bébé Mohamed-Takieddine Askouri accuse la clinique d'être « derrière le décès de son fils ».
En effet, le bébé, souffrant d'une cataracte congénitale à l'œil gauche, a été opéré le 25 juin 2008 dans cette même clinique, sous anesthésie générale. Signalons que l'enfant fera 3 arrêts cardiaques, dont 2 en cours d'intervention, et sera alors transféré au service de réanimation du CHU sur insistance du père. Selon le compte rendu d'hospitalisation de ce même service, dont nous détenons une copie, Mohamed- Takieddine a fait 2 arrêts cardiaques per-opératoires (pendant l'intervention), et un troisième, post-opératoire (après l'intervention). A son arrivée à l'hôpital, lit-on dans le document, il était en état de mal convulsif et souffrait de détresse respiratoire. Pour avoir plus d'éclaircissements sur ces affaires, nous avons pris le soin de prendre attache avec le directeur de la clinique, le docteur Alaoua Belmoukhbi. Ce dernier s'est inscrit en faux contre ces accusations, et affirmera qu'il ne faut jamais douter de la compétence des médecins exerçant au sein de sa structure. Notre interlocuteur a tenu notamment à dire que « la médecine n'est pas une science exacte, et le risque zéro n'existe pas ». Le directeur d'El Anouar affirme avoir « toujours demandé aux malades de signer une décharge, en cas d'éventuelles complications, lors ou après l'acte chirurgical », chose que les victimes démentiront vivement. En tout état de cause, les conséquences tragiques auxquelles ont abouti les actes chirurgicaux effectués à la clinique El Anouar suscitent, quand même, bon nombre d'interrogations !


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