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Les APC font payer les contribuables
COLLECTIVITéS LOCALES
Publié dans El Watan le 16 - 12 - 2004

Les citoyens nouvellement installés dans des lotissements d'habitations individuelles sont tenus de mettre la main à la poche dans les projets d'assainissement, d'adduction à l'eau potable, dans le branchement au gaz naturel ou encore le raccordement à l'énergie électrique domestique.
La recommandation, voire l'obligation de s'impliquer financièrement dans les travaux de VRD, émane de nombre d'APC de la wilaya d'Alger. Même si aucun document officiel réglementant la participation du citoyen dans le montage financier de ces projets, les P/APC croient dur comme fer qu'il n'y a point d'autre solution pour que ces commodités voient le jour. Est-ce le prélude d'un désengagement de l'Etat, en ce qui concerne pourtant les besoins les plus urgents des contribuables ? « Non, pas du tout ! », se défend le P/APC de Bab Ezzouar, Mohamed Bounab. « Le citoyen ne contribue qu'à concurrence de 30 %, le reste est supporté, d'une part, par l'APC et, d'autre part, par le budget de la wilaya », précise-t-il. Il faut savoir que cette commune abrite plusieurs lotissements qui, eux-mêmes, accueillent des milliers de maisons individuelles. L'écrasante majorité des attributaires ne disposent pas d'actes de propriété. Le seul document « officiel » dont ils disposent est un acte administratif, remis, rappellera l'actuel P/APC, à l'époque où la mairie était gérée par un DEC (Délégué exécutif communal). Ce qui a créé moult difficultés, reconnaîtra le maire, dans la mesure où les résidents n'ont versé aucun centime à l'agence foncière. « Nous recensons 2000 lots à Boushaki, 800 lots à Douzi I et II, 500 à Douzi III, et 300 lots à Douzi IV. Toutes ces parcelles sont aujourd'hui bâties sans que leur situation soit réglée », dira encore le maire en reconnaissant que pour la majorité des sites, il n'existe pas encore de réseau d'assainissement. « Les fosses septiques sont légion, ce qui est une véritable bombe à retardement. Cet état de fait nous pousse à activer la régularisation des bénéficiaires. Une commission est déjà à pied d'œuvre pour assainir la situation de ces lotissements », ajoutera-t-il. Au niveau de la commune de Bordj El Kiffan, la situation est encore plus grave. Plus de 12 000 fosses septiques accompagnent autant de parcelles bâties. De ce fait, des accidents liés à l'interconnexion eau potable-eaux usées ne sont pas à écarter, comme ce fut le cas il y a environ une année, où une intoxication, causée par un problème de ce type, a failli tourner au drame. Par ailleurs, certains bénéficiaires de terrain de Bordj El Kiffan doivent se débrouiller seuls pour s'alimenter en eau potable et se raccorder au réseau d'assainissement. C'est le cas du quartier Rassauta où pratiquement l'ensemble des résidents a jusque-là déboursé des millions de centimes. Et si un problème de MTH (maladie à transmission hydrique) venait à se déclarer, à qui incomberait la faute ? « L'Etat est tenu d'assurer la sécurité du citoyen. Les problèmes liés à la santé publique sont également du ressort de l'Etat, par le biais de son institution de base qu'est l'APC », martèle, néanmoins, l'ensemble des P/APC. Pour sa part, l'APC d'Hydra affirme que les réseaux divers sont réalisés « pratiquement » à 100 %. « Tout est fait chez nous, pour la simple raison que notre localité ne dispose pas de lotissements récents. Les constructions en cours de réalisation et qui sont d'ordre privé ne connaîtront aucun problème concernant les VRD. Les réseaux sont partout », conclut le P/APC d'Hydra.

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