Les habitants de la cité Békira, 3e tranche, dans la commune de Hamma Bouziane, disent être inquiets de la présence de 400 m de conduites en amiante, dans le réseau d'AEP, réalisé en 2000. Selon une lettre adressée par l'association Afak au premier responsable de l'exécutif, ces mêmes habitants reprochent aux responsables communaux, ainsi qu'à ceux de l'Algérienne des eaux, d'avoir ignoré leurs doléances, et ce à maintes reprises. Ils exigent des services concernés de prendre les dispositions nécessaires afin de procéder à l'élimination de ce matériau, réputé pour sa nocivité, et le remplacer par un autre. Certains responsables au service d'exploitation de l'ADE, à la zone industrielle Palma, affirment que « tant que le matériau est stable, aucun risque n'est encouru ». Toutefois, il est connu, qu'à l'effritement, ce matériau provoquerait la libération de fibres, pouvant pénétrer dans les poumons des personnes qui y sont exposées, particulièrement les ouvriers. Qu'en est-il au juste en l'occurrence ? L'amiante soulève, jusque-là, tant de questions, dès lors que nul n'ignore que l'inhalation des poussières de ce produit en constitue l'un des premiers dangers. De par leur dispersion, ces fibres ne sont pas vraiment faciles à éliminer et favorisent, par conséquent, l'apparition de pathologies graves, affectant le plus souvent la région pulmonaire, comme le cancer. Ces mêmes responsables précisent, par ailleurs, qu'en cas de fuites, les conduites seront remplacées par d'autres en polyéthylène haute densité (PEHD). Toutes nos tentatives pour prendre attache avec, notamment, le directeur de l'unité de l'ADE du 4e km, ont été vaines.