Les travaux de la 4e session du conseil exécutif de la Fédération arabe du pétrole, des mines et de la chimie ont débuté hier à l'hôtel El Aurassi. Cette session ordinaire est organisée d'une manière tournante dans chaque pays arabe affilié à la fédération. La cérémonie d'ouverture a vu la présence du ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, du ministre du Travail, Tayeb Louh, du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, ainsi que d'un membre du secrétariat national de l'UGTA, Salah Djenouhat, représentant du secrétaire général Abdelmadjid Sidi Saïd. Une quinzaine de pays arabes étaient représentés dans une session qui devait étudier le retour du Koweït et l'adhésion du Qatar. Selon Mohamed Benazzouz, secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC), les syndicalistes irakiens n'ont pas pu se déplacer malgré l'intervention de l'ambassade d'Algérie. Ils devaient rejoindre l'Algérie en passant par la Syrie. Au cours de la cérémonie d'ouverture, le ministre de l'Energie et des Mines a déclaré : « Des prévisions révèlent que les hydrocarbures dominent encore le bilan énergétique global en raison de la disponibilité des réserves alors que sur le plan géopolitique, on note un retour du nationalisme dans le secteur énergétique. » Le ministre a estimé aussi que la question de la garantie des approvisionnements se pose à nouveau en termes de crainte d'une grande dépendance aux répercussions graves. Il est revenu sur la politique de l'Opep qui, a-t-il dit, dispose de capacités additionnelles non utilisées qui lui permettent de répondre à une augmentation de la demande ou à suppléer tout manque dû à une rupture d'approvisionnement, comme cela s'est passé au moment du passage de l'ouragan dans le Golfe du Mexique. Il a aussi exposé la position de l'Opep à propos de la hausse actuelle des cours pour, finalement, exposer les reformes introduites en Algérie. Le ministre du Travail, Tayeb Louh, qui a beaucoup insisté sur la politique de dialogue social, a indiqué que le bilan d'application du pacte économique et social sera publié dans quelques mois. Les travaux doivent se poursuivre jusqu'à demain. Un chiffre cité au cours des interventions a retenu l'intérêt de l'assistance. Il a été communiqué par Hassan Jemam, secrétaire général de l'Union internationale des syndicats arabes du travail. « On a perdu 5 millions de postes de travail en Irak, grâce à la démocratie américaine » a-t-il fait savoir.