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“Les stocks de pétrole sont suffisants pour répondre à la demande” À l'occasion de la rencontre de L'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), Chak
La nécessité de motiver les ressources humaines en vue d'éviter la fuite des cadres vers les sociétés étrangères a été évoquée. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, et le secrétaire général de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep), M. Abbas Ali Naki, ont affirmé avant-hier à Alger que les stocks de pétrole étaient suffisants pour répondre à la demande énergétique. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère. M. Khelil, qui a reçu le secrétaire général de l'Opaep, a affirmé “la disposition de l'Algérie à soutenir l'action de l'organisation pour accomplir au mieux sa mission”. Le ministre a présenté, par ailleurs, un exposé sur les efforts déployés par l'Algérie en matière d'énergie et des mines et dans la réalisation des grands projets, notamment en matière d'exploration, de transport du pétrole et du gaz, de pétrochimie, la production d'électricité, les énergies renouvelables et le dessalement de l'eau de mer. Il a, en outre, mis en relief, les efforts du secteur en matière de formation des ressources humaines dans les différents instituts spécialisés. Par ailleurs, le ministre a reçu une invitation du secrétaire général de l'Opaep pour assister à la réunion ministérielle de l'organisation prévue fin novembre prochain au Caire (Egypte), ajoute la même source. Créée en 1968, l'Opaep, qui regroupe dix pays dont l'Algérie, a pour objectif de protéger les intérêts de ses membres, coordonner les activités pétrolières et favoriser l'intégration économique entre les pays arabes. Elle compte outre l'Algérie, le Bahreïn, l'Egypte, l'Irak, la Libye, le Qatar, l'Arabie Saoudite, la Syrie, les Emirats arabes unis et le Koweït qui abrite son siège. À l'exception de Bahreïn, la Syrie et de l'Egypte, tous les autres pays de l'Opaep sont également membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). La production de pétrole des pays de l'Opaep représente environ un quart de la production mondiale (25,7% en 1996). Par ailleurs, le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, de gaz et de la chimie (FNTPGC), M. Mohamed Benazzouz a souligné dimanche à Alger que des discussions sont en cours entre les syndicats maghrébins pour la création de la fédération syndicale maghrébine dans le secteur de l'énergie. Création d'une fédération syndicale maghrébine de l'énergie M. Benazzouz a précisé en marge de la réunion préparatoire de la 4e session du conseil exécutif de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la pétrochimie qui se tiendra à Alger du 21 au 23 juillet. “Nous œuvrons pour assurer ce prolongement syndical arabe au niveau du Maghreb.” Il a rappelé, dans ce sens, que les syndicats maghrébins avaient entamé en mars dernier à Tunis des discussions sur la création d'une fédération maghrébine des travailleurs du secteur pétrolier. S'agissant de la coopération maghrébine, M. Benazzouz a rappelé la signature en début d'année d'une convention entre la FNTPGC et son homologue libyenne et qui porte essentiellement sur la protection des droits des travailleurs algériens qui activent dans le secteur pétrolier en Libye. La FNTPGC, a-t-il ajouté, devra conclure des accords de coopération du même genre avec les autres Etats arabes et européens qui emploient des travailleurs algériens. Evoquant l'action syndicale arabe, M. Benazzouz a indiqué que la Fédération arabe des travailleurs du pétrole se propose de porter les aspirations des travailleurs et d'accompagner certains programmes syndicaux nationaux et régionaux. M. Benazzouz a valorisé l'action de la fédération qui, a-t-il dit, a favorisé un rapprochement entre les Etats arabes en vue de dégager des positions communes dans les foras internationaux et au niveau du BIT et l'OIT. Outre l'Algérie, le pays hôte, cette session verra la participation des représentants des syndicats du secteur des hydrocarbures de 13 pays arabes. Le secrétaire général de la Fédération arabe des travailleurs du pétrole, des mines et de la pétrochimie, M. Fawzi Abdelbari Husseïn a, de son côté, souligné la nécessité d'une augmentation des salaires des pétroliers compte tenu de l'impact de la hausse des prix sur le niveau de vie des travailleurs du secteur. La fédération est préoccupée par des problèmes majeurs, tels que l'envolée des prix des produits alimentaires et son impact sur le niveau de vie des travailleurs, a dit M. Abdelbari. Celui-ci, qui est également président du Syndicat général du pétrole en Egypte, a souligné la nécessité de “négocier avec les multinationales et les sociétés nationales” d'autant plus que le personnel de ce secteur “travaille dans une industrie génératrice de richesses”, notamment avec la hausse des prix du brut. Il a estimé dans ce sens nécessaire “d'accorder aux travailleurs une part des bénéfices des multinationales du secteur pétrolier”. Car, a-t-il soutenu, “les bénéfices de ces firmes ont augmenté avec la hausse des cours de pétrole dans les marchés mondiaux”. À une question sur la fuite de la main-d'œuvre spécialisée dans le monde arabe vers les sociétés étrangères, M. Abdelbari a indiqué qu'“une augmentation des salaires s'impose pour préserver l'expérience acquise dans les sociétés gouvernementales”. “La fuite de la main-d'œuvre qualifiée doit être traitée à travers la formation et le recyclage”, a encore ajouté le même responsable. M. Abdelbari a ajouté que l'ordre du jour de la 4e session portera sur les questions politiques et socioéconomiques dans le monde arabe et l'impact de son développement sur la main-d'œuvre. Il a rappelé que le secrétariat général de l'union a préparé des données réglementaires et des statistiques concernant le secteur pétrolier dans chaque pays arabe afin de les soumettre au conseil exécutif de la fédération. Synthèse Badreddine K.