Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé samedi à Constantine que l'Imam Abdelhamid Benbadis "privilégiait le recours à la science et à la religion pour mieux diagnostiquer l'origine du mal algérien de l'époque et le traiter". S'exprimant devant les participants à un colloque international sur "La pensée politique du Cheikh Benbadis", dont il a présidé la cérémonie d'ouverture au théâtre régional de la ville, le ministre a précisé que le leader du mouvement réformiste algérien avait considéré cette méthodologie comme le "fondement de toute tentative d'opérer un changement positif dans les différents domaines de la vie d'une société".