« Ennahar » visite une prison militaire en Kurdistan d'Irak et retrace la tragédie des détenus algériens 20 minutes en compagnie des prisonniers algériens en Irak. « Ennahar » a pu rentrer en contact avec des détenus algériens dans une prison irakienne dans le nord. Ces derniers ont tenu à raconter leurs souffrances quotidiennes derrière les murs de cette prison militaire depuis 4années sans aucun contact avec leurs familles. Le premier détenu à parler à « Ennahar » était Djalal Badis, qui avait quitté son domicile alors qu'il n'avait que 22 ans, pour suivre ses études à l'université Victoria en Syrie. Aujourd'hui, ce dernier a 26 ans, a perdu tout espoir. Il était très surpris de la visite d'un journal algérien. Il fut arrêté sur les frontières avec l'Irak par les services syriens. C'était exactement pendant l'été 2005, avant qu'il ne soit livré à l'armée américaine. Les Marines les ont alors forcé à reconnaître qu'ils étaient des combattants d'El Qaïda pour qu'ils soient ensuite livrés aux autorités irakiennes qui les avaient innocentés de l'accusation d'appartenir au terrorisme. Ils furent alors jugés et emprisonnés pour trois années pour entrée illégale en Irak. Djalal Badis nous informe que le nombre de détenus algériens avec lui à la prison d'El Ambar, prison où ils sont détenus, est de 15 prisonniers algériens répartis comme suit : 4 originaires d'Alger la capitale et ses environs comme El Harrach, Hussein Dey, Reghaïa, Bab El Oued, Un prisonnier de la Wilaya de Chlef et cinq autres de la wilaya de M'sila, de Massif et Oued el Hedjel. En plus de deux détenus de Bordj Bouaréridj.