« Ennahar ne s'est jamais attaqué au président de la république Abdelaziz Bouteflika. Ni aujourd'hui ni demain, Ennahar n'ouvrira un front contre lui ». C'est par cette expression que Monsieur Rahmani Anis s'est adressé aux journalistes correspondants de l'est du pays. Et d'ajouter que « ceux qui battent les tambours de la guerre contre le président de la république, sont à la solde des milices de l'information n'ayant aucun rapport avec la profession » Il ajoute aussi que ceux qui font le commerce en s'attaquant aux responsables de l'appareil de l'état ont prouvé leurs faiblesse et leurs limites », avant d'ajouter « J'étais un opposé de Bouteflika pendant les présidentielles de 2004 et s'était une grave erreur car nous n'avions pas fait la différence entre le journalisme et la politique ». Rahmani a expliqué que « Ennahar défendra corps et âmes toutes les institutions de l'état mais n'hésitera jamais à dénoncer le mal et ceux qui le pratiquent là où ils trouvent et quelles que soient les difficultés ». Parlant de la position du journal devant ce qui se passe sur la scène politique du pays, Anis Rahmani affirme « nous ne sommes pas des milices politiques et notre rôle n'est pas de s'opposer à untel ou soutenir un autre », précisant que la ligne éditorial d'Ennahar s'est d'éviter de s'impliquer des les luttes politiques et idéologiques ou des règlements de comptes entre les lobbies à l'intérieur ou à l'extérieur de l'état. Il ajoute que Ennahar « était et restera à jamais un quotidien d'information, et son objectif premier est d'informer les lecteurs sans déformations ni élucubrations » « Certains cercles de l'information ont choisis de travailler pour des clans et tenter d'abattre l'autre courrant. Ils battent les tambours des clans qu'ils ont choisi de soutenir » « Ces pratiques dans le champs politiques menacent la profession de la presse et du indépendante en Algérie », en devenant des moyens de règlement de comptes entre milices politiques et de l'information. Leurs rôles diffèrent de celui de la vraie presse indépendante qui devrait être au service de l'opinion public ». Le directeur général d'Ennahar à insisté devant les journalistes correspondants de l'est du pays sur la « nécessité d'éviter de tomber dans ces engrenages et se retrouver sous les peines de la loi en s'attaquant à la dignité des personnes ou des institutions ». Il précise par ailleurs qu'Ennahar « est et restera toujours au services de l'information saine et objective », expliquant dans le même cadre que les correspondants ou le journalistes doivent toujours éviter de porter atteinte aux personnes et aux responsables », ils doivent aussi « éviter d'être à la solde de ceux-ci dans le but de régler leurs intérêts personnels ».