Cinq ans après le premier «accrochage» entre Khaled Bounedjma, président de la Coordination nationale des enfants de chouhada (Cnec), et le directeur du quotidien arabophone Ennahar, Anis Rahmani, la polémique a repris de plus belle cette semaine. C'est l'illustration de son interview à Ennahar avec une photo de son épouse qui a provoqué l'ire de Bounedjma. En réaction au journal qui a «porté atteinte à l'honneur de (sa) famille», le président de la Cnec a animé un point de presse pour dénoncer Anis Rahmani qu'il accuse d'être un «fils de harki». Le directeur d'Ennahar a, pour sa part, consacré deux pages du journal au passé du père de Bounedjma, décrit comme un «traître de la Révolution». La polémique continue encore à coups de manchettes et de surenchère verbale.