Selon des sources bien informées, cinq des dirigeants d'El Qaïda au Maghreb Islamique, originaire de la région de Oued Souf se prépareraient pour se rendre aux services de sécurité et bénéficier des dispositions de la loi sur la réconciliation nationale. Selon nos sources, s'agirait des émirs Abderraouf, Abderrahmane et Abdelbir dont les vrais noms sont Abdelkamel Guerbi, 45 ans, qui a rejoint les groupes armés en 1993 et est considéré comme le plus ancien des hommes armés. Kamel Arbia, 34 ans. Ce dernier a rejoint les groupes armés en 1994, et Miloudi Abdelhaï, âge de 28 ans, qui a rejoint les groupes armés en 2002. En plus des deux autres dont les noms n'ont pas été divulgués. Selon les mêmes sources, le chef d'El Qaïda au Maghreb Islamique, Abdelmalek Droukdal aurait privé ces derniers de leurs téléphones portables et autres moyens de communication après des soupçons qu'il aurait eu sur eux et sur d'autres chefs de l'organisation terroriste. L'émir national a aussi effectué de grands changements à la tête des Katibat El Feth dont la majorité de ses éléments sont issus de la région de Oued Souf qui activent au niveau des hauteurs de Oum El Kemakem et Labiod dans la wilaya de Tébessa. Les chefs de l'organisation terroristes ont eu le moral sapé à cause des opérations menées par les forces de sécurité notamment au niveau de la wilaya d'El Oued durant le deuxième semestre de l'année 2008 et le premier trimestre de l'année en cours. Selon des informations reçues par Ennahar, le nombre de disparus de la wilaya d'El Oued dépasserait 50 personnes, dont la majorité se seraient joint à l'organisation terroriste. Certains sont même devenus des responsables au sein de cette organisation à l'exemple de l'émir ‘Mohamed Nekia El Guemari,' alias ‘Abou Khebbab' qui avait pris part aux évènements de Guemar en 1991, et Tahar Messaoudi. Certains qui avaient rejoint El Qaïda durant les deux dernières années l'ont fait avec l'intention de faire du jihad en Irak, mais ils ont été impliquée par leurs recruteurs dans le terrorisme et se sont retrouvés dans les montagnes de Tébessa et Batna en train de combattre leurs frères algériens. Cette situation déplaisait à beaucoup d'entre eux, mais ils se trouvent dans une situation difficile. Ils se trouvent forcés de rester et toute tentative de quitter pourrait être dangereuse pour eux. L'organisation terroriste, qui n'arrive plus à recruter de nouveaux terroristes, les surveille étroitement, essentiellement après les appels des ulémas et les fetwa qui interdisent toute activité armée, notamment celui de Hassa Hattab dont l'appel qui a été transmit sur la chaîne El Djazira et le quotidien Ennahar a eu un grand écho dans le milieu des hommes armés.