Le conseiller à la présidence de la république, Abderrezak Bara, a déclaré, en réponse à une question d'Ennahar, le refus catégorique de l'Algérie de la position adoptée par plusieurs pays pour la libération de leurs otages (le cas de l'Autriche qui a acceptée de payer une importante rançon). « L'Algérie considère la question du payement de la rançon pour la libération des otage comme un moyen de financement du terrorisme » a-t-il dit. Et d'ajouter « Nous sommes contre le payement, par des pays, de la rançon et considérant cela comme un moyen direct ou indirect de financement du terrorisme, surtout que cet argent est utilisé pour l'achet des armes ». M. Bara, dans une déclaration à Ennahar, en marge des travaux de la conférence internationale sur le terrorisme et le crime organisé, qui a eu lieu au centre africain des études et de la recherche sur le terrorisme à Alger, a dit « Quand l'Algérie parle dans ce contexte avec le respect du droit de tout citoyen à la vie, ceci exprime la politique de l'Algérie dans la protection des vies de ces ressortissants et touristes étrangers ». Cette politique peut limiter les importantes rançons payées aux organisations terroristes qui deviennent plus dangereuses lorsqu'elles arrivent à s'acheter des armes avec cet argent. Le conseiller du président de la république, dans son discours à l'occasion, a déclaré que les pays du Sahel représentent un grand danger pour les autres pays de la région, étant des lieux de prédilection de ces bandes de terroristes et de criminels d'une manière générale, des activistes de l'organisation terroriste, des trafiquants de drogue et d'armes, des conflits permanents, de l'instabilité et aussi des problèmes à caractère économiques et sociaux des pays de la région.