La quatrième présidentielle dans l'histoire du multipartisme en Algérie se distingue des autres par des candidats sans grande popularité ni poids politique à l'exception du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika. Malgré tout, ces candidats sont allé à la rencontre des populations durant la campagne électorale sans aucun complexe. Certains ont même annoncés qu'ils créeront la surprise le jour du vote. Les électeurs se dirigeront, aujourd'hui, pour choisir le nouveau président du pays qui semble être connu d'avance ; en l'occurrence, le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, en l'absence de personnalités politique poids lourds pour le concurrencer contrairement à la présidentielle de 1999 et 2004 auxquelles avaient pris part Mouloud Hamrouche, Abdallah Djaballah, Hocine Aït Ahmed et d'autres. Le ministère de l'intérieur à estimé le nombre des électeurs inscrits sur les listes électorales à 20 Million 600 mille électeurs. Depuis l'avènement du multipartisme et l'application du régime démocratique, l'armée continue toujours à peser sur le choix des présidents en Algérie. C'est ce que pensent beaucoup d'algériens parmi les personnalités politiques qui ont refusé de se présenter aux élections présidentielles et qui pensent qu'il n'y a pas suffisamment de garanties. D'autres politiques par contre, ont acceptés de participer aux élections et aller à la rencontre du peuple pour exposer leurs programmes, à l'instar de Moussa Touati du Front national Algérien (FNA) qui pense pouvoir créer la surprise comme ça a été le cas lors des législatives et des locales en 2002 et 2007. Louisa Hanoun, candidates du Parti des travailleurs (PT) à la présidentielle en 2004 et seule femme parmi les autres candidats est convaincu de renforcer sa position politique dans le pays en adoptant son opposition à la privatisation et son appel à la renationalisation des entreprises qui ont été privatisées. Fouzi Rebbaïne en homme de droit qui s'est présenté en 2004 et n'a pu récolter que 0,6% des suffrages, se présente encore une fois sans aucun complexe d'infériorité, à l'instar de Mohand Ousaïd qui s'est présenté au nom d'un parti non agréé ; (Parti de la Liberté et de la Justice). Mohamed Saïd, qui était porte parole de Ahmed Taleb Ibrahimi lors de la présidentielle de 1999, appelle à l'instauration d'un régime parlementaire et à la répartition des richesses par des voies saines. Mohamed Djahid Younsi, le plus jeunes des candidats, 48 ans, qui représente l'opposition islamique, est allé avec courage à la rencontre du peuple, appelant à une amnistie générale comme complément de la réconciliation nationale.