Les violences en Syrie ont fait plus de 36.000 morts, en majorité des civils, en bientôt vingt mois de conflit et mardi l'aviation bombardait sans relâche la banlieue est de Damas, fief des rebelles. A Pékin, le médiateur international Lakhdar Brahimi a déclaré espérer un "rôle actif de la Chine", allié du président Bachar al-Assad, pour trouver une solution au conflit. Les violences ont fait plus de 36.000 morts depuis le début de la contestation le 15 mars 2011, dont 25.667 civils, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui considère aussi comme des civils ceux qui ont pris les armes contre les troupes du régime. Le nombre de soldats tués a atteint 9.044 et celui des déserteurs 1.296, a précisé cette ONG, basée en Grande-Bretagne, qui s'appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires à travers le pays. Il affirme que ses bilans recensent les victimes civiles, militaires et rebelles. "Il faut ajouter 439 autres personnes tuées dont l'identité n'a pas pu être établie", selon le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. Mais ces bilans ne comprennent pas les milliers de personnes disparues en détention ni la plupart des morts parmi les "chabbihas" (miliciens pro-régime).