Trente femmes ont été arrêtées par la police dans une boîte de nuit sise à La Madrague à Aïn Benian il y a quelques jours. Ces dernières ont été mises en détention provisoire, samedi soir dernier, sur order du procureur de la république près le tribunal de Chéraga. Parmi ces femmes arrêtées, seize sont chanteuses et danseuses de la boîte de nuit et 12 jeunes clientes accusées de prostitution et après que les services de sécurité les aient présentée devant le procureur de la république en compagnie du gérant de la boîte et du propriétaire du bar restaurant qui a été lui aussi mis en détention provisoire. Selon les sources d'Ennahar, ‘était suite à plusieurs plaintes des citoyens de la région de La Madrague qui se seraient plaint des comportements immoraux de la part des clients habitués de la boîte ‘El Djamila', pour que soit décidé sur ordre du parquet du tribunal de Chéraga la perquisition de la boîte de nuit qui est considérée comme l'une des plus grandes boîtes de nuit d'Alger. Les services de sécurité y ont effectué une descente dans la nuit de vendredi à samedi qui s'est soldée par l'arrestation de plusieurs femmes en tenues légères pour inciter les clients de la boîte de nuit. Parmi les 30 femmes arrêtées, il y avait 16 femmes qui y travaillaient comme chanteuse et danseuses, venues en compagnie de la troupe musicale sans contrat préalable avec le propriétaire de la boîte. Ces dernières sont exploitées pour attirer la clientèle. Environs dix autres filles arrêtées dans la boîte étaient des clientes. Selon les mêmes sources, les filles arrêtées sont âgées entre 20 et 27 ans et entre 30 et 45 ans. La plus âgée a 51 ans et est une des ‘cheikhates' dans le monde de la chanson Raï, qui a déclarée après son arrestation qu'elle percevait de la boîte 3500 DA pour chaque heure de chant. Par ailleurs, et selon nos sources, les femmes arrêtées venaient de différentes wilayas du pays essentiellement de l'ouest algérien, et de différentes catégories sociales. Parmi elles des célibataires, des divorcées et des femmes mariées avec des enfants et une marocaine. Le gérant de la boîte de nuit est accusé d'incitation à la débauche et la permission à des gens sa pratique. Ce dernier nie les accusations.