L'Iran a apporté mardi son soutien au Hezbollah, estimant "regrettable" l'interdiction faite par le gouvernement du Bahreïn à ses groupes politiques d'avoir des contacts avec le mouvement chiite libanais, allié de Téhéran. "La décision du Bahreïn à l'égard du Hezbollah est regrettable", a déclaré le porte-parole du ministhre des Affaires étranghres, Abbas Araghchi, demandant au Bahreïn "d'éviter de détourner sa reponsabilité dans les problhmes intérieurs vers des groupes étrangers". Le Bahreïn a interdit lundi aux mouvements politiques d'avoir des contacts avec le Hezbollah, qualifié d'"organisation terroriste". Seul Etat du Golfe oy la majorité de la population autochtone est chiite, il est secoué par des troubles depuis l'écrasement il y a deux ans d'un soulhvement contre la monarchie sunnite. Lors de la révolte de février/mars 2011, le Hezbollah avait régulihrement dénoncé la répression menée contre les manifestants chiites, ce que Manama avait démenti en accusant le mouvement libanais d'ingérence dans ses affaires internes. Les autorités du Bahreïn ont accusé le Hezbollah d'avoir entranné et financé des opposants qui auraient mené des actes de violence, mais l'opposition chiite marthle que ses revendications sont uniquement nationales et démentent tout lien avec l'Iran ou d'autres organisations chiites.