La cour criminelle de Sétif reporté, hier matin, l'affaire concernant les nommés 'A. H.' et 'A. M.', accusés de constitution d'une association de malfaiteurs et commerce d'armes de guerre conformément aux articles 176, 177 et 77 bis du code pénal, et ce, pour absence du témoin principal dans l'affaire, la nommée 'B. A.'. Les faits de cette affaire remontent, selon le dossier, dont Ennahar détient une copie, au 19/11/2008, suite à une opération de démantèlement d'un réseau de trafic d'armes dans la wilaya de Sétif, menée en collaboration avec les services du bureau de la sécurité intérieur de la cinquième région militaire à Sétif. ‘A. A.' et ‘A. M.' qui activaient au sein d'un réseau de trafic d'armes entre Sétif et la ville de Barika ont été arrêtés. L'accusé ‘A. M.' n'a pas nié avoir fait connaissance de ‘A.A.' en 2003. Il déclare qu'il lui rendait visite à son domicile au quartier des 1006 à Sétif. Là, il découvre, par la suite, grâce aux discussions téléphoniques de ce dernier effectuait avec son amie, qu'il connaissait des gens qui faisaient du trafic d'armes et que ces derniers possédaient un mortier « Hawn ». Cette dernière, ‘B. A.', a alors exprimé son désir d'acheter cette arme à 30 millions de centimes. Elle le chargea ensuite de trouver des gens qui possèdent ce genre d'armes. ‘B. A.', qui s'est présentée comme témoin dans l'affaire, a confirmée que le nommé ‘A. A.' lui avait acheté un PA auparavant.