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Fekhar sera élargi dans 20 jours
Les détenus de Ghardaïa libérés
Publié dans El Watan le 13 - 03 - 2005

Tard dans la soirée, le verdict du procès des 17 détenus des événements de Ghardaïa est tombé : 7 prévenus ont été condamnés à 4 mois de prison ferme, 4 à une année avec sursis et 5 relaxés.
Le docteur Kamel Eddine Fekhar, secrétaire national chargé du mouvement associatif au FFS, a été condamné, quant à lui, à cinq 5 mois ferme. Le responsable du FFS sera élargi dans une vingtaine de jours. Les 16 autres détenus devaient être libérés hier, car en détention provisoire depuis la fin octobre 2004. Les 17 détenus ont répondu devant la chambre criminelle de la cour de Ghardaïa à cinq chefs d'inculpation, à savoir « incitation à attroupement illicite, obstruction de la voie publique, destruction des biens de l'Etat, utilisation d'armes blanches et incendie volontaire ». Après un procès qui a duré plus de six heures, le juge a évacué l'aspect criminel de l'affaire. Il retiendra uniquement les deux premiers chefs d'inculpation sus-mentionnés. L'affaire remonte aux émeutes qu'a connues la vallée du M'zab en octobre 2004, suite à une descente inopinée de brigades mixtes, composées de douaniers, de fonctionnaires des services de la fraude et de la concurrence. Mal perçue par les commerçants, l'action des pouvoirs publics avait suscité une grève de près de 10 jours. Le 13 octobre de la même année, les grévistes avaient appelé à un rassemblement qui a dégénéré en émeutes. Bilan : 35 citoyens arrêtés et 6 militants des droits de l'homme recherchés, dont le docteur Fekhar. Ce dernier a été arrêté le 31 octobre à Alger à la fin d'une conférence-débat animée par le trio Aït Ahmed-Mehri- Hamrouche. Depuis, il a été mis en détention provisoire. Les cinq autres prévenus avaient vécu en clandestinité jusqu'au 22 février dernier, jour où ils s'étaient rendus à la justice. Le procès programmé initialement le 27 du mois dernier avait été reporté pour non-instruction des dossiers de cinq prévenus.
Cinq mois ferme, lourde peine
Le collectif de la défense, composé de 19 avocats, a plaidé l'innocence de l'ensemble des détenus. Me Ben Issad, membre de ce collectif, a relevé durant le procès l'absence de preuves palpables pouvant inculper ses mandants. Les dix témoins, policiers de faction, n'ont pas pu reconnaître les personnes impliquées. Me Ben Issad a dénoncé, en outre, la manière avec laquelle l'instruction du dossier a été faite. « Dans la pratique, le juge d'instruction doit travailler à charge et à décharge des accusés. Or on a remarqué que l'affaire a été instruite dans un sens unique, omettant de mettre en exergue certains points importants pouvant déculpabiliser les mis en cause, sinon amoindrir leur peine. » A titre d'exemple, l'avocat soulignera que la plupart des accusés n'étaient pas présents sur les lieux où s'étaient produits les événements pour qu'ils soient accusés d'« incendie volontaire » ou d'« utilisation d'armes blanches ». « Le juge d'instruction, s'il avait cherché, aurait pu vérifier cela, car il y a des preuves. » Le collectif de la défense a aussi déploré la précipitation de la justice à mettre en détention provisoire 12 parmi les 17 détenus, et ce, en dépit des assurances de représentation qu'ils avaient. « La détention provisoire, telle que définie dans le code de procédure pénale, est une mesure d'exception applicable à des cas bien précis qui peuvent représenter un danger public. Outre cela, cette mesure abusive s'inscrit en faux contre l'article 123 du code de procédure pénale », a indiqué Me Ben Issad. Le parquet a demandé l'application de la loi. A noter que l'ensemble des membres de la direction du FFS s'est rendu à Ghardaïa pour suivre le procès.


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