L'opposition syrienne a affirmé dimanche qu'elle était prête à coopérer à "une enquête impartiale" sur les crimes de guerre commis dans le conflit syrien, répondant ainsi à un appel de l'ONU Vendredi, Navi Pillay, Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, avait appelé à la création d'une enquête indépendante sur des douzaines d'exécutions présumées de soldats pro-Assad par des rebelles à Khan al-Assal, près d'Alep, dans le nord de la Syrie. Dans un communiqué, la Coalition nationale syrienne s'est dite "prête à coopérer à une enquête impartiale sur des crimes de guerre commis dans toutes les régions syriennes sans exception, afin de dévoiler la vérité et de condamner les responsables". La Coalition affirme s'engager à "respecter les traités internationaux", et se dit "prête à poursuivre tous ceux qui sont impliqués dans des crimes ou délits commis à l'encontre des Syriens, quelle que soit la partie à laquelle ils appartiennent". La Coalition a appelé Mme Pillay à "oeuvrer rapidement pour enquêter sur tous les massacres commis (..), notamment ceux perpétrés lors du mois du Ramadan" par les forces du régime de Bachar al-Assad. La Coalition a accusé le régime syrien d'"avoir tué 1.700 personnes lors du mois de Ramadan, dont 250 assassinées lors de 20 massacres étayés par les dates, les lieux et les chiffres", ajoutant qu'un rapport détaillé sera publié mercredi. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), une ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et sources médicales en Syrie, plus de 150 combattants pro-régime ont été exécutés par les rebelles après la prise de Khan al-Assal, fin juillet.