Alger- « Un Moudjahid ne démissionne jamais », c'est ainsi que répondit le colonel Tounsi, directeur général de la sûreté nationale (DGSN), hier aux journalistes qui posaient avec insistance la question. Une réponse qui pourrait être compris comme un message codé. La déclaration du colonel Tounsi, considérée comme ambiguë et vague, notamment que ce dernier a troquer son titre de colonel, directeur général de la DGSN par celui de Moudjahid, alors qu'il pouvait simplement répondre « Je ne démissionne pas ». Tounsi a préféré dire « Un moudjahid ne démissionne jamais », avant de quitter la salle El Mouggar laissant derrière lui planer le doute sur la question de sa démission, soulevée par Ennahar il y a quelques jours. Par ailleurs, et lors de son inauguration hier, de trois nouveaux sièges de la sûreté urbaine dans les circonscriptions administratives de Zeralda, Draria et Dar El Beida, et la pose de la première pierre pour la construction de deux sièges pour les unités républicaines de la sûreté de la wilaya d'Alger, la couverture sécuritaire en Algérie est loin d'être au niveau des normes internationales, puisque la direction générale de la sûreté nationale dispose d'un policier pour 400 citoyens qui veille sur leurs sécurité, alors que dans les autres pays compte un policier pour 120 citoyens. Tounsi a déclaré que les moyens matériels et humains dont dispose le gouvernement aideront dans l'amélioration du secteur. Et d'ajouter, en marge de ses inaugurations, que le code de la police qui n'a pas encore vu le jour, comporte des lois encore en étude, évitant de donner plus de détail sur ce code. Concernant le nombre final des sièges de la sûreté qui n'ont pas encore été inaugurés, Tounsi a répondu que leur nombre est très grand et qu'il n'est pas possible de les recenser. En parallèle, Tounsi a procédé à l'inauguration de sièges de la sûreté urbaine et la pose de la première pierre pour la construction des unités républicaines de la sûreté à « Bir Touta » et « Ben Talha », qui seront ajoutées à celle de « Bach Djarah » et « Kouba » ou il a reçu des explications en compagnie du wali d'Alger. Ce dernier a tenu à préciser que le terrain réservé pour la construction d'une caserne était occupé par des constructions illicites dont les occupants ont été relogés.