Alger- Les réserves nationales en eau potable sont estimées cette année à trois milliards cinq cent millions de mètres cube contre un milliard sept cent millions de mètres cube l'an dernier. Selon le ministère des ressources en eau, les quantités des eaux souterraines diminuent à cause de la chaleur. Le ministère accuse Sonelgaz d'être responsable de la crise d'eau que connaît le pays Bouterfa à Ennahar : le ministère des ressources en eau aurait du envisager à des transformateurs électriques en cas de crises. 61 barrages sont déjà mis en service, 18 autres attendent d'être opérationnels. - Les réserves nationales en eau potable sont estimées cette année à trois milliards cinq cent millions de mètres cube contre un milliard sept cent millions de mètres cube l'an dernier. Malgré l'importance de la quantité dont dispose le pays, la crise d'eau sévit toujours et les citoyens souffrent de plus en plus. Des centaines de milliers de citoyens à travers le territoire national ont soif, comme si les sommes colossales allouées par l'état à ce secteur névralgique sont parties en fumée à cause de la mauvaise gestion et de la mauvaise distribution de l'eau par les autorités locales. Le directeur de l'approvisionnement en eau potable au niveau du ministère des ressources en eau, Monsieur Messaoud Terra a déclaré que le secrétaire général du ministère a décidé, lors de sa réunion avec certains cadres du secteur, de réserver cette année un milliard deux cent million de mètres cube d'eau potable, dont 700 millions de mètres cube pour la consommation et le reste pour les opérations d'irrigation des terres agricoles. Ce qui veut dire que le ministère a réparti les quantités d'eau à égalité entre la consommation domestique et l'agriculture. Par ailleurs, l'Algérie dispose de soixante et un barrages en exploitation, d'une capacité globale estimée à six milliards cinq cent millions de mètres cube. Trente huit barrages sont destinés à 100% pour l'eau potable, à l'exemple des barrages de ‘Keddara' dans la wilaya de Boumerdès et ‘Taksebt' dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les autres barrages sont utilisés pour la consommation et pour l'irrigation en même temps. Concernant les barrages non encore exploités, notre interlocuteur nous a déclaré qu'il existe actuellement treize barrages alors que cinq autres seront réalisés dans l'avenir et sont soumis à des avis d'appel internationaux.