La candidate du Parti des Travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune, s'est prononcée lundi, depuis Médéa, contre une période de transition et s'est engagée à "assainir" l'exercice politique, en mettant le politique à l'abri de l'influence de l'argent. "D'aucuns plaident pour une période de transition. Je dis que nous n'avons besoin ni d'une période, ni d'un mandat de transition car c'est une option dangereuse. Nous avons, en revanche, besoin d'une IIème République qui protège les droits des citoyens, poursuive le processus de paix et qui combatte toutes les formes de désespoir chez notre jeunesse", a martelé Louisa Hanoune, lors de son second meeting de la journée, animé à la salle omnisports de la ville de Ksar El Boukhari. Estimant, par ailleurs, que le peuple a été "complètement ignoré" lors de l'adoption des politiques menées par les pouvoirs publics, la candidate du PT s'est engagée devant son auditoire à "assainir" la pratique politique, à travers la "séparation du politique et de l'argent". Mme Hanoune a, en outre, plaidé pour la révision de toutes les lois, dont celle relative aux élections et mis en garde contre un scrutin "non transparent", tout en espérant que la "majorité s'exprime" le jour J afin que "le changement s'opère de manière pacifique", a-t-elle indiqué