La veuve Houari Boumediene, Madame Anissa Boumediene a accusé l'ancien Président de la République Chadli Bendjedid d'être à l'origine du terrorisme en Algérie. Et d'ajouter que ce dernier est la cause du sous développement économique que vit le pays. Elle lui a conseillé de tenir sa langue car ceci n'est pas dans son intérêt, selon ses dires. Anissa Boumediene a déclaré à « Ennahar », en marge du Forum El Moudjahid, à l'occasion de la commémoration du 30ème anniversaire de la mort de l'ancien Président Houari Boumediene, que le retour de Chadli sur la scène politique par ses déclarations à la presse et ses menaces de dévoiler des vérités qui eclabousseraient selon lui bes personnalités politiques et révolutionnaires, ne sont pas en sa faveur. Et d'ajouter que la politique suivie par ce dernier dans la gestion des affaires du pays a donné naissance au terrorisme et a provoqué le sous développement et la faiblesse de l'économie algérienne dans différents secteurs. Madame Anissa Boumediene a démentie les informations relatives à l'implication du défunt Président Houari Boumediene dans l'affaire de l'assassinat du Commandant Chaabani. Elle accuse dans ce sens l'ancien Président Ahmed Ben Bella qui insistait sur le jugement du commandant Chaabani, et dément les déclarations de Chadli relatives l'accord de Boumediene pour sa succession. Elle dit dans ce sens « Chadli Ben Djedid est un menteur, et les deux seuls hommes qui ont rendu visite à Boumediene à Moscou, alors qu'il était alité sont Ahmed taleb Ibrahimi et le Président actuel Abdelaziz Bouteflika » Madame Anissa Boumediene, lors de notre entretien, paraissait déçue des dernières déclarations de l'ancien président Chadli Ben Djedid et quelques responsables politiques et historique. En réponse à l'accusation de Boumediene d'être impliqué dans l'affaire Chaabani, elle nous déclare que Boumediene était contre l'idée d'exécution, pour preuve, il avait critiqué le roi Hassan II pour pareil cas. Il avait adopté la même position contre Djamal Abdennasser lorsque ce dernier avait voulu juger Saed Kotb. Les déclarations enflammées de Madame Anissa Boumediene n'étaient pas contre Chadli seulement mais aussi touchent le premier président de l'Algérie indépendante Ahmed Ben Bella, dont elle a refusé de prononcer le nom, en réponse à une question relative à Chaabani. Madame Anissa Boumediene a dit en toute franchise « ne me parler pas de Ben Bella »