LUANDA - L'attaque vendredi du bus de la délégation togolaise à la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) de football, qui a fait au moins deux morts, est "un acte isolé", a affirmé samedi le Premier ministre angolais, réitérant que la sécurité des équipes était "garantie". Lors d'un entretien à Luanda avec le président de la Confédération africaine de football (CAF) Issa Hayatou, "le Premier Ministre a estimé que l'incident de Cabinda était un acte isolé et a réitéré que la sécurité de l'équipe du Togo et des autres sélections était garantie", selon un communiqué du comité local d'organisation. Tout en reconnaissant que l'équipe du Togo avait été victime d'un "acte terroriste", le chef du gouvernement Paulo Kassoma a "garanti que toutes les conditions de sécurité sont réunies" pour le déroulement de la compétition, qui s'ouvre dimanche, ajoute le texte. "Le gouvernement angolais souhaite offrir toute sa compassion et apporter son soutien moral à la délégation togolaise", a déclaré M. Kassoma selon le communiqué, affirmant également que "le plus grand soin médical" était offert aux blessés. La délégation du Togo a été mitraillée vendredi en début d'après-midi, alors qu'elle venait de passer en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola. Cette attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec), qui milite depuis 1975 pour l'indépendance de cette bande de terre enclavée entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville.