En marge de sa visite d'inspection d'un nombre de projets relevant de son secteur dans la wilaya d'Oran, le Directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar a annoncé, dimanche, que le nouveau code des douanes sera prêt fin 2015. « Nous opérons, à travers ce texte, des amendements et des améliorations sur le plan organisationnel et législatif de l'acte douanier pour que ce code soit à la hauteur des défis économiques que rencontre le pays », a-t-il souligné. Abordant la réorganisation et la modernisation de ce corps, Bentahar a insisté sur la nécessité de revoir le mode de contrôle douanier, à travers la facilitation des mesures et la réduction du temps de dédouanement. « Nous assistons à plusieurs phénomènes qui se répercutent négativement sur l'économie et qu'il faut traiter avec la mise place de mécanismes nécessaires et des procédures intelligentes en vue de lutter contre différents maux, à l'instar de la contrebande et de la fraude commerciale, entre autres », a-t-il dit. Au sujet d'amélioration des prestations, le responsable a mis l'accent sur la formation des agents de douanes, en tant que colonne vertébrale de la nouvelle stratégie de la Direction générale des Douanes pour la période de 2016 à 2019. La préoccupation est de développer la prestation des douaniers et cette stratégie est axée sur la promotion de l'administration douanière à la hauteur des aspirations de l'économie nationale et orientations mondiales en la matière, a-t-il souligné. Pour ce qui est de la protection de l'économie nationale contre le phénomène de la contrebande, Bentahar a affirmé que la douane est omniprésente au niveau des vastes frontières algériennes, signalant que ce déploiement a été renforcé par le projet de réalisation de 80 postes de contrôle dont le tiers sur le frontières-ouest du pays. Les douaniers activent dans la partie ouest de manière permanente avec la coopération avec des différents corps sécuritaires, à l'instar de l'Armée nationale populaire (ANP) et la Gendarmerie et la Sûreté nationales, dans la lutte contre la contrebande agissant notamment à partir des frontières ouest, a-t-il fait remarquer déplorant la proportion que prend ce phénomène traduite par la saisie, par les services des douanes seuls, de pas moins de 17 tonnes de kif traité, nonobstant celles opérées par les autres corps de sécurité.