Les représentants des pays voisins de la Libye ont réaffirmé que la solution politique est le seul moyen pour résoudre d'une façon durable la crise en Libye. Cette rencontre, qui intervient dans le prolongement de celle tenue à N'Djamena (Tchad) en juin dernier, est marquée par la participation de l'ensemble des pays voisins de la Libye (Algérie, Egypte, Soudan, Niger, Tchad et Tunisie), en plus de l'Union africaine. A l'issue de leur 7ème réunion, les représentants des pays voisins de la Libye ont exprimé leur conviction que « la solution politique telle que proposée par les Nations Unies constitue une base crédible pour résoudre d'une façon durable la crise en Libye et pour garantir sa souveraineté, son unité, son intégrité territoriale et sa cohésion nationale », lit-on dans le communiqué final. Outre les ministres des Affaires étrangères de l'Egypte, de la Tunisie, du Tchad, du Niger, de la Libye, du Soudan, des représentants de la Ligue des Etats Arabes, de l'Union Africaine et de l'Union Européenne ont pris part à cette réunion présidée par le ministre des Affaires Maghrébines, de l'Union Africaine et de la Ligue des Etats Arabes, Abdelkader Messahel. Les ministres se sont félicités, notamment de la participation du nouveau Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU et Chef de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye, M. Martin KOBLER, et lui « ont exprimé leur appui total dans sa mission visant à un règlement politique et pacifique à la crise en Libye », est-il souligné, saluant par la même occasion « les efforts accomplis par son prédécesseur, M. Bernardino Léon, dont la contribution a été déterminante dans l'élaboration d'un Accord politique en tant que solution constructive et positive ». Lors de cette réunion, les ministres ont examiné la situation, « particulièrement, grave » que vit le peuple libyen frère des suites de la crise politique et sécuritaire et de ses répercussions multiples, notamment la dégradation des conditions des populations libyennes et la destruction des potentialités nationales de la Libye. A cette occasion, ils ont exprimé, leur « profonde » préoccupation face à la poursuite des affrontements et appellent à y mettre fin. Ils ont, en outre, fait part de leur grande inquiétude face à l'expansion du terrorisme en Libye, en particulier Daech, Al Qaida et Ansar Charia et appelé à l' »intensification et la coordination » des efforts pour faire face à ce phénomène. Les ministres ont exprimé leur conviction que les Libyens ont la capacité de transcender leurs différends et de faire valoir l'intérêt supérieur du peuple libyen avant toute autre considération. Ils ont souligné que l' »avènement d'un Gouvernement d'entente nationale doit bénéficier de l'aide et du soutien de la communauté internationale pour faire face aux multiples défis politiques, sécuritaires et économiques qui se posent à la Libye ». Ils réitèrent leur appel aux parties libyennes au dialogue d'approuver l'Accord politique soumis par le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies et de saisir ce tournant pour la réalisation des attentes et aspirations du Peuple libyen qui a expressément manifesté son ardente volonté à vivre en paix.