Alger- Le prix du sucre à augmenté à 100 dinars le kilogramme. C'est une première augmentation du genre qui touche cette matière vitale pour les familles algérienne. Cette augmentation est intervenue immédiatement après l'entrée en vigueur de la nouvelle augmentation du SMIG fin janvier dernier, ce qui laisse entendre que cette augmentation du salaire profite plutôt aux spéculateurs qu'au simple citoyen. De nombreux citoyens aux bourses moyennes, qui ont bénéficiés des dernières augmentations de salaires, ont exprimés leur mécontentement et leur déception de cette augmentation du prix du sucre qui a atteint 100 dinars le kilogramme, soit une augmentation de 40%, et qui a eue pour conséquence une augmentation de cinq dinars sur le prix des boissons gazeuses. La responsabilité, selon eux, doit être assumée par le gouvernement qui a joué son rôle de grand absent quant au contrôle du marché national des produits alimentaires. La flambée des prix a commencé dès le mois d'août et s'est étendue jusqu'au mois de décembre de l'année dernière. Cette dernière a touchée la majorité des produits de large consommation, et a coïncidée avec le mois sacré du Ramadan et la rentrée sociale, mettant le malheureux citoyen sur le paillasson. Les algériens ont exprimés leur consternation devant cette soudaine flambée des prix de produit alimentaire. « Quel intérêt avons-nous donc de l'augmentation des salaires, si le gouvernement tourne le dos au pouvoir d'achat du citoyen. Le premier ministre Ouyahia avait fait la promesse, lors de la tripartite, d'assurer le contrôle des prix afin de barrer la route aux spéculateurs et assurer l'augmentation du SMIG à ses bénéficiaires ». La promesse du premier ministre de la disponibilité du gouvernement à assurer la protection du pouvoir d'achat du citoyen est, selon les citoyens rencontrés, inexistante sur le terrain, sinon comment expliquer la hausse du prix d'une matière vital pour la famille algérienne « le sucre » après une augmentation officielle du SMIG fin janvier dernier.