Les autorités françaises, soucieuses de la sécurité interne de leur pays, font tout ce qui est en leur possible et ce, au détriment de la vie de tous les algériens. L'espion Pierre Camatte a été envoyé au mali, qui a contribué à le mettre en contacte avec l'organisation terroriste, le groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), dirigé par Abou Mosaâb Abdelouadoud, alias Abdelmalek Droukdal, dans le but d'infiltrer l'organisation et rassembler le plus d'informations possibles sur ses mouvements. Paris, selon sa politique, veut éviter toute opération terroriste de cette organisation sur son territoire. Camatte à donc été échangé contre quatre terroristes qui représentent un grand danger pour la région et pour leurs pays d'origines. Il s'agit de deux algériens ; le premier Mohamed Ben Ali, 38 ans, travaillait à la SNTF, le second s'appelle Tayeb Naïl, activement recherché par la police algérienne, en plus d'un mauritanien et un burkinabé. Ces pratiques connues de la France puisqu'elle avait déjà envoyé en 1996quatre moines à Tibéhirine, Médéa, où activait Djamel Zitouni, émir du GIA à l'époque. Les moines furent alors pris en otages. Démasqués par les terroristes, les moines ont été exécutés à cause des erreurs des autorités françaises. Quatorze années plus tard, la France, comme toujours, voulant ternir l'image de l'Algérie, prétend tout à coup que l'armée algérienne était impliquée dans la mort de ses moines. Dans ce sens, des sources viennent de confirmer ce qui avait été rapporté dans Ennahar sur l'espion otage français Pierre Camatte. Selon ses dernières, Paris l'a utilisé dans la région pour surveiller les activités de l'organisation terroriste. Camatte, qui a été détenu par El Qaïda pendant trois mois, a exploité la naïveté et la stupidité des terroristes pour avoir le plus d'informations possible sur l'organisation. Pierre Camatte, qui se faisait appelé au Mali « Karmat, » était un espion sous l'habit d'un humanitaire, président dune association luttant contre le paludisme ! selon le site Internet Bakchich, l'homme, âgé de 61 ans et originaire des Vosges serait en fait un agent de la DGSE. Selon le site il «travaillait sous couverture, pour mieux surveiller les mouvements dans ce qui est devenu lune des bases arrières des terroristes algériens de l'ex-GIA enrôlés aujourd'hui sous la bannière de Ben Laden». Rien que ça. Pour appuyer ses dires, Bakchich site une «bourde» du coordinateur national du renseignement à la présidence de la République, Bernard Bajolet. Le 27 janvier dernier, devant la commission de la défense nationale et des forces armées à l'assemblée, il aurait parlé de huit agents français détenus à l'étranger, dont un otage au Mali, précisant qu'il s'agissait de «Pierre Camatte».